Une main-d’œuvre résiliente comprend un personnel ayant une formation et des compétences appropriées, réparti sur l’ensemble du territoire et capable de remplir les fonctions essentielles des Services vétérinaires.
Cependant, la réalité est que de nombreux pays ne disposent pas des ressources financières, des capacités de formation et des opportunités économiques nécessaires pour produire, déployer et maintenir un nombre suffisant de vétérinaires sur le terrain. Dans de telles situations, la main-d’œuvre vétérinaire peut bénéficier d’un éventail de personnel dont la formation est adaptée aux tâches nécessaires. Les vétérinaires, les paraprofessionnels vétérinaires (PPV) et, le cas échéant, les agents communautaires de santé animale, peuvent ensemble constituer la main-d’œuvre vétérinaire.
Photo (c) D. Rono (omsa) 2022
Le tour de galerie a été une session intéressante au cours de laquelle les participants ont eu l’occasion de présenter une affiche de leur pays aux autres participants des autres pays membres. La comparaison des effectifs vétérinaires et du cadre institutionnel a donné lieu à une session très interactive et à de nombreuses délibérations.
Kelsey Galantich (OMSA) se joint à la délégation Malgache lors de la promenade en galerie. Photo © D. Rono (omsa) 2022
“L’exercice Shoatlandia a permis de 1. Évaluer et analyser les données fournies et le scénario fourni 2. utiliser les normes applicables aux exigences vétérinaires VLU. Même dans ce cas, il faut comprendre la différence qu’il y a à disposer de toutes les données, car les normes sont différentes pour les exploitations commerciales mixtes par rapport aux exploitations agricoles individuelles. 3. Je l’ai trouvé intéressant car il a suscité un débat animé dans notre groupe et a permis une participation maximale de tous les membres du groupe. 4. Les résultats finaux ont montré où il y avait un déficit de vétérinaires et de VPPS et où il y avait un excès. 5. La question qui n’a pas été clarifiée est de savoir d’où proviennent les normes VLU, ce qui est essentiel à des fins de référence” – Anonyme
Anonyme
L’OMSA encourage les pays membres à évaluer systématiquement leurs besoins en main-d’œuvre vétérinaire et à répondre de manière réaliste à ces besoins dans les limites des ressources financières, humaines et éducatives auxquelles ils peuvent être confrontés.
En reconnaissance de ces efforts, l’OMSA réalise le projet PC-TAD. Plusieurs activités sont incluses dans le projet qui pourrait aider les pays dans le processus d’améliorer la capacité de leurs ressources humaines dans le domaine vétérinaire afin de renforcer les éléments suivants les services vétérinaires
Le projet de prévention et de contrôle des maladies animales transfrontalières PC-TAD est mis en œuvre dans certains pays de la région cible de l’initiative spéciale du BMZ “Un monde sans faim”, en particulier en Afrique de l’Est, et bénéficie aux petits exploitants agricoles dans des zones essentiellement rurales. Grâce à ce projet et à l’amélioration de la santé animale, de la sécurité alimentaire, du bien-être et de la prospérité, la vie des bénéficiaires sera améliorée.
Mieux comprendre les éléments contribuant à un environnement propice à l’intégration efficace des différents cadres du personnel dans la main-d’œuvre par le biais de.
– En prenant conscience du renforcement des capacités de l’OMSA en faveur du développement de la main-d’œuvre vétérinaire, notamment par le biais de la filière PVS, de l’utilisation des compétences et des programmes d’études des PPV et du soutien aux partenariats public-privé.
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