L'OIE lance une formation pratique sur la collecte et la soumission à l’OIE des données sur l’utilisation des antimicrobiens chez les animaux.

Environ 90 participants de 29 Pays Membres de l’Afrique orientale et australe, ainsi qu’une sélection de pays africains anglophones d’autres régions d’Afrique, ont assisté à cet événement de trois jours. Les participants étaient venus de l’Afrique du Sud, l’Angola, le Botswana, le Burundi, les Comores, le Congo (Rép. Dém.), Djibouti, Égypte, l’Érythrée, eSwatini, l’Éthiopie, la Gambie, le Ghana, le Lesotho, Madagascar, le Malawi, le Mozambique, la Namibie, le Nigéria, l’Ouganda, le Rwanda, les Seychelles, la Somalie, le Soudan, le Soudan du Sud, la Tanzanie, la Zambie, le Zimbabwe et le pays hôte, Kenya.

Les participants ont partagés leurs attentes vis-à-vis de l’atelier et ont eu l’occasion de prendre part à une présentation interactive leur permettant d’utiliser leur smartphone en utilisant un logiciel de vote en temps réel pour enregistrer leur compréhension et la mise en œuvre des normes de l’OIE relatives à la RAM et à l’usage des antimicrobiens.

Des exposés ont été présentés par des collègues de l’OIE, de l’ILRI et de Mott MacDonald (agents de gestion du Fonds Fleming). Les pays ont partagé leurs expériences sur la législation relative aux produits vétérinaires et sur l’usage des antimicrobiens, leurs interactions avec les produits pharmaceutiques et les grossistes sur l’usage des antimicrobiens, la manière dont ils collectent et communiquent les données sur l’usage des antimicrobiens et leurs pratiques vis-à-vis des vétérinaires et des agriculteurs sur l’usage des antimicrobiens.

Des séances de travail de groupe animées sur le calcul de kilogrammes d’ingrédients actifs, la biomasse animale et sur l’avenir de la collecte de données de l’OIE ont été bien accueillies et appréciées par les participants. Ces sessions ont permis de simplifier la compréhension de la compilation des données sur l’usage des antimicrobiens. Les participants ont été invités à se familiariser avec les normes de l’OIE tout en s’engageant à les adopter dans leur pays pour les mettre en œuvre. Un fois avoir cartographié la chaîne d’approvisionnement en médicaments, il était facile pour les participants d’identifier leurs sources de collecte de données.

La présence du point focal de l’OIE pour les produits vétérinaires, ainsi que le point focal RAM et un représentant de l’autorité nationale d’autorisation de mise-sur-le-marché (AMM) ont permis de renforcer la collaboration au sein des pays pour la collecte de données sur l’utilisation des antimicrobiens et l’inclusion de cette thématique en tant que composante importante des plans d’action nationaux contre la RAM.