La peste porcine africaine ou PPA est une maladie qui affecte les porcs et les suidés sauvages. Elle est principalement endémique, mais apparait parfois sous forme épizootique dans des poches isolées de la région Africaine. La maladie est difficile à éradiquer en raison de l’absence de vaccins efficaces et autorisés, ainsi que l’existence de réservoirs sauvages et de vecteurs, les tiques argasides de l’espèce Ornithodoros. La pandémie qui s’est propagée récemment en Asie et en Europe a sérieusement dévasté l’industrie porcine mondiale. Depuis 2019, la PPA est devenue une maladie animale transfrontalière prioritaire mondiale pour le mécanisme de coordination du Cadre mondial pour le contrôle progressif des maladies animales transfrontalières (Global framework for the progressive control of Transboundary Animal Diseases, GF-TADs) et une Initiative Mondiale pour le contrôle de la PPA a été lancée en 2020.
Conformément à l’accord SPS de l’OMC, les pays membres ont le droit de protéger la vie ou la santé des animaux, de gérer le risque global de manière raisonnable et efficace.
Au niveau d’un pays, les mesures sanitaires prises à l’importation doivent être fondées sur des normes internationales (OMSA), soit sur une analyse des risques à l’importation. L’analyse des risques à l’importation est justifiable en l’absence d’une norme pertinente ; ou lorsqu’un pays membre choisit d’adopter un niveau de protection plus élevée que celle prévue par la norme internationale.
Cet atelier régional de formation 2022 sur l’analyse des risques à l’importation vis-à-vis de la peste porcine africaine (PPA) était le deuxième atelier de ce type en Afrique, après un premier atelier organisé pour les pays africains anglophones en 2021.
Comme pour l’événement de 2021, l’atelier de 2022 s’est déroulé sous la supervision technique du Service Scientifique de l’OMSA, du Service de l’Information et de l’Analyse Mondiale Zoo-Sanitaire de l’OMSA. Il a été organisé sous l’égide du Cadre mondial pour le contrôle progressif des maladies animales transfrontalières (GF-TADs) et plus particulièrement l’Initiative Mondiale pour le contrôle de la PPA.
La formation virtuelle de six jours (20 heures) a été suivie par 44 personnes au cours de la période de 6 semaines (entre le 27 septembre et le 1er novembre 2022), dont des représentants de pays (34), des experts-formateurs (3), le personnel de l’OMSA et des observateurs (FAO, et le CRSA de la CEDEAO).
Pays participants:
Ci-dessus: Carte des pays participants (au moins une session)
Au total, 15 formateurs ou experts sont intervenus dans la formation, certains sous forme d’interventions enregistrées de la formation de l’année dernière (transcrites et traduites de l’Anglais en Français, sous-titrées, avec bande sonore en Français) :
Les six sessions ont été conçues et animées autour des thèmes suivants et les présentations peuvent être téléchargées ci-dessous :
Sandrine Guindjoumbi, Gabon
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Formateur principal, Dr Emmanuel Couacy – Hymann (et Président de la Commission des normes biologiques) pendant la session (2) sur l’épidémiologie et le diagnostic.
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Formateur principal, Dr Djassi Edoukou, pendant la session (3) sur l’analyse de la chaîne de valeur.
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Cecile Squarzoni. Picture (c) C. Hammami (CIRAD) 2017
Formatrice principale, Dre Cécile Squarzoni (analyse des risques). Photo d’archive, avec l’aimable autorisation du CIRAD.