Session de travail
Dans le cadre du REMESA, un séminaire dédié à la communication sur la rage a réuni à Tunis des représentants de cinq pays d’Afrique du Nord (Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie et Tunisie). Les participants représentaient les différents organismes impliqués dans la lutte contre les zoonoses, et en particulier contre la rage. En plus des points focaux du Réseau Régional de Communication en Santé Animale (RECOMSA), plusieurs ministères étaient représentés : le Ministère de l’Agriculture, le Ministère de la Santé, mais aussi le Ministère de l’Intérieur (service en charge du contrôle des chiens errants), ainsi que le Ministère de l’Education, étant donné que les enfants sont les premières victimes des morsures de chiens, et donc de la rage. Plusieurs représentants de l’Institut Pasteur ont également participé à cet événement.
session d’ouverture (de gauche à droite : Rachid Bouguedour, Représentant sous-régional de l’OIE pour l’Afrique du Nord – Dr Malek Zrelli, CVO Tunisie – Dr Mohammed Bengoumi, FAO-Tunis)
Après un rappel de la situation sur la rage présenté par des experts français (ANSES) et tunisien (DGSV), mettant en lumière les aspects épidémiologiques, mais également économiques, chaque pays a présenté des exemples de campagnes de communication sur la rage élaborées au niveau national.
Des étudiants de l’Ecole Nationale de Médecine Vétérinaire de Sidi Thabet (Tunisie) – qui ont participé à l’organisation du séminaire – ont partagé avec les participants les actions qu’ils ont menées sur le sujet (exemple de vidéo sur YouTube : Un chien non vacciné, des hommes en danger).
Des experts en communication de l’OIE, de l’OMS et d’une agence de communication, ainsi qu’un sociologue, ont délivré auprès d’une trentaine de participants des principes fondamentaux pour qu’ils puissent mettre en œuvre de manière efficace une campagne pour lutter contre la rage et appliquer la stratégie d’éradication élaborée au niveau mondial, dans le cadre notamment de travaux de groupe qui ont été particulièrement animés et constructifs et ont ainsi permis d’améliorer la cohésion entre les différents acteurs impliqués dans la lutte contre la rage.
Détail des événements: