Botswana Gaborone, 2 novembre 2011. Un premier séminaire-pilote de formation de l’OIE sur la législation vétérinaire a été conclut au Laboratoire Vétérinaire National du Botswana à Sébélé, au nord de Gaborone, ce mercredi 2 novembre 2011.
Le séminaire en question s’est concentré sur la législation vétérinaire en Afrique australe (Membres de l’OIE dans la région SADC) et représentait une première tentative de l’OIE à renforcer les capacités en matière de législation, en tant que composante du Programme d’Appui à la Législation Vétérinaire (PALV) de l’OIE, lancé en 2008 et le mieux connu par les missions d’appui en législation aux pays et territoires membres.
Dr. Yacouba Samaké, Représentant régional de l’OIE pour l’Afrique. Crédit photo (c) P. Bastiaensen (oie) 2011
L’invitation pour le séminaire de trois jours avait été adressé aux Délégués de l’OIE, les Points focaux pour la sécurité sanitaire alimentaire en phase de production animale, et ceux pour les produits vétérinaires, ainsi que les secrétaires généraux/présidents des organismes statutaires vétérinaires et les conseillers techniques des autorités vétérinaires ou des ministères responsables dans la région SADC. Au total, le séminaire a été fréquenté par 75 participants et intervenants, représentant 13 des 15 Etats Membres de la SADC (seuls la Zambie et Maurice n’étaient pas présent). Les intervenants, aussi bien des vétérinaires que des juristes, avaient fait le déplacement à partir de nombreux pays du monde (Afghanistan, Afrique du Sud, Belgique, Canada, Etats Unis d’Amérique, France, Mali, Ouganda, Sénégal, Suède, Zambie et Zimbabwe) pour réaliser la soixantaine de présentations.
La majorité de ces présentations ont été réalisé en deux ou trois groupes linguistiques, afin de promouvoir plus d’interaction et d’éviter des incompréhensions linguistiques, sachant que les systèmes de légistique sont très différents d’une région à l’autre (droit civile, common law, droit religieux, droit coutumier…). Le séminaire s’est penché sur les principes généraux d’une bonne législation (qualité intrinsèque et extrinsèque, la hiérarchie des textes,…) et sur deux cas d’étude importants : la législation sur la lutte contre les maladies animales et celle sur la sécurité sanitaire des aliments.
Par ailleurs, plusieurs autres sujets ont été abordé de manière succincte, tels que les produits vétérinaires, l’enseignement vétérinaire et la profession vétérinaire. Alors que le résultat du séminaire a été jugé extrêmement positif par les participants, d’autres séminaires, en Afrique et en d’autres parts du monde, devront intégrés les leçons de ce premier évènement.
Les organisateurs remercient chaleureusement le Gouvernement du Botswana et la Commission Européenne (à travers le programme « une meilleure formation pour une alimentation plus saine », financé par DG-SANCO) pour leur soutien financier, ainsi que la Food and Drug Administration (FDA) des Etats-Unis, l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) et la Communauté pour le Développement de l’Afrique Australe (SADC) pour en nommer que quelques-uns, pour leur soutien technique, sans oublier de nombreux experts individuels, affiliés à l’OIE ou ses laboratoires de référence, centres collaborateurs, programme PVS/PALV ou groupes de travail/ad-hoc
Crédit photos (c) P. Bastiaensen (oie) 2011, sauf mentions contraires.