Lomé, Togo

PPA : vaccins et la vaccination contre la peste porcine africaine au cœur de la cinquième réunion du Groupe permanent d'experts (GPE) pour l'Afrique

Header

Dr Paul Lumu, MAAIF Uganda. Picture (c) P. Bastiaensen (woah) 2025.

Dr Paul Lumu, MAAIF Ouganda. Photo (c) P. Bastiaensen (omsa) 2025.

La cinquième session du Groupe permanent d’experts sur la peste porcine africaine (PPA), qui s’est tenue à Lomé, au Togo, a porté principalement sur les vaccins et les stratégies de vaccination. Parmi les participants figuraient des représentants de l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA), de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et des agences de l’Union Africaine, entre autres. Le Dr Abebe Wolde (FAO, Accra) a présenté un aperçu général de la situation de la PPA en Afrique, soulignant son impact sur les moyens de subsistance et la sécurité alimentaire, qui touche particulièrement les petits exploitants agricoles.

Il a insisté sur les défis que pose la lutte contre la PPA en l’absence de vaccin, notamment la faiblesse des systèmes de surveillance, les pratiques de biosécurité insuffisantes et le commerce informel de porcs. Le Dr Wolde a également évoqué le soutien apporté par la FAO à la promotion de la coopération régionale, de la détection précoce et des mesures de biosécurité pour lutter contre la maladie. La présentation a souligné la nécessité d’améliorer les capacités de diagnostic et de s’orienter vers des systèmes de production porcine plus sûrs afin de gérer efficacement la PPA en Afrique.

La Dre Viola Chemis (WOAH, Nairobi) a présenté les résultats des réunions du Comité de coordination mondial, soulignant la nécessité de mettre en place des stratégies spécifiques à chaque pays, de renforcer les capacités et d’améliorer la surveillance en Afrique.

Le Dr Pam Luka, du GARA Africa Chapter (GAC), a détaillé les efforts de recherche et la collaboration du GARA-Afrique dans 16 pays africains pour lutter contre la PPA, soulignant la nécessité de disposer de vaccins spécifiques au génotype, adaptés à l’Afrique, et d’améliorer la surveillance.

Les représentants des Membres suivants du GPE ont participé à la réunion :

  1. Afrique du Sud (en-ligne)
  2. Cabo Verde
  3. Cameroun
  4. Congo (Rep.Dém.)
  5. Kenya
  6. Nigeria
  7. Ouganda
  8. Togo

Au total, 58 participants ont assisté à la réunion, dont 50 % en ligne. Trente pour cent des participants (en ligne et en personne confondus) étaient des femmes.

 

  • CEDEAO (CRSA-AO)
  • CEEAC (CRSA-AC)
  • FAO
  • ILRI  (Campus au Kenya)
  • LNERV (ISRA), Sénégal
  • NVRI, Vom, Nigéria (et section africaine du GARA)
  • OVRI (ARC), Afrique du Sud
  • OMSA
  • Secrétariat de la SADC (FANR)
  • UA-BIRA
  • UA-PANVAC (en-ligne)

FLTR : Drs Sabenzia Wekesa (VS, Kenya), Mohammed Shamsuddin (FAO) and Karim Tounkara (WOAH). Picture (c) P. Bastiaensen (woah) 2025.

La réunion est ensuite passée au sujet principal : les vaccins et la vaccination !

Le Dr Charles Bodjo, Directeur par intérim du Centre panafricain de vaccins vétérinaires de l’Union Africaine (UA-PANVAC, pour Pan-African Veterinary vaccines Centre), a discuté de l’importance d’évaluer les vaccins contre la PPA sur le continent et des défis posés par la diversité génétique du virus. Le Pr. Emmanuel Couassy-Hymann, Président de la Commission des normes biologiques (CNB) de l’OMSA, a présenté les dernières normes de l’OMSA pour le développement de vaccins anti-PPA, en soulignant les exigences minimales en matière de sécurité et d’efficacité.

De gauche à droite : Dr(e)s Sabenzia Wekesa (DSV, Kenya), Mohammed Shamsuddin (FAO) et Karim Tounkara (OMSA). Photo (c) P. Bastiaensen (omsa) 2025.

Le Dr Gregorio Torres, Chef de service du Service scientifique de l’OMSA, a ensuite présenté les lignes directrices pour l’évaluation sur le terrain et la surveillance post-vaccinale, soulignant l’importance de la surveillance et du partage des données pour l’efficacité des vaccins.

La Dre María del Carmen (« Carmina ») Gallardo Frontaura, du Laboratoire de Référence de l’OMSA pour la PPA au Centro de Investigación en Sanidad Animal (CISA), Instituto Nacional de Investigación y Tecnología Agraria y Alimentaria (INIA) en Espagne, a fait le point sur la situation mondiale en matière de vaccins, soulignant la nécessité pour les pays de définir leurs besoins et leurs objectifs avant de mettre en œuvre des programmes de vaccination. En effet, la PPA s’est désormais propagée dans 68 pays et a touché plus d’un million de porcs depuis 2022. La Dre Gallardo a expliqué que la détection précoce a échoué à plusieurs reprises et que la maladie reste souvent en avance sur les mesures de contrôle, ce qui rend nécessaires des stratégies de prévention efficaces, notamment des vaccins.

Des efforts plus récents au Vietnam et dans d’autres pays ont abouti à la mise au point de vaccins commerciaux basés sur des souches de génotype II, offrant une protection de 93 à 95 % sur le terrain, bien que ces vaccins soient confrontés à des défis, notamment une protection croisée limitée contre différents génotypes (pertinents pour l’Afrique), l’absence de tests compatibles avec la méthode DIVA et les risques de retour à la virulence.

La Dre Carmina a retracée l’histoire du développement des vaccins contre la PPA, soulignant que si les vaccins vivants atténués semblaient prometteurs avec une protection de 90 % dans les années 1960, ils ont été abandonnés en raison d’effets secondaires graves et de cas de recombinaison.

Couverture : Livre-blanc de la FAO sur “Considerations for competent authorities and agricultural industries on use of African swine fever vaccines (Genotype II) to enhance disease control”. 

 

Le Dr Andriy Rozstalnyy, chargé de santé animale à l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO, Rome), a présenté le livre blanc sur l’utilisation des outils génotypiques du vaccin contre la PPA pour le contrôle de la maladie, soulignant les défis liés au développement du vaccin et l’importance de la surveillance génomique.

Le Dr Douglas Gladue, précédemment affilié à l’USDA-ARS et désormais chez SEEK Labs , a partagé les résultats d’études sur le développement de vaccins et la protection croisée, soulignant la nécessité de disposer de vaccins spécifiques à chaque région.

Enfin, les Dr(e)s Anna Lacasta-Marin et Hussein Abkallo, de l’ ILRI , ont présenté les résultats prometteurs d’un nouveau candidat vaccin contre la PPA, généré à l’aide d’une technologie d’édition génétique, offrant une protection à 100 % contre le génotype IX, l’un des génotypes les plus courants en Afrique de l’Est (voir la carte à droite).

Les présentations ont suscité des discussions sur le développement des vaccins, leur sécurité et la nécessité d’une surveillance et d’approches adaptées pour contrôler la PPA en Afrique.

Dans le cadre d’une discussion guidée animée par la Dre Juanita Van Emmenes du Laboratoire de Référence de l’OMSA pour la PPA à l’Institut de recherche vétérinaire d’Onderstepoort en Afrique du Sud, les participants ont débattu du développement et de la mise en œuvre de vaccins contre la peste porcine africaine (PPA) en Afrique. Les participants ont convenu que, bien qu’il existe des candidats vaccins prometteurs, l’Afrique n’est pas encore prête à mettre en œuvre ces vaccins à grande échelle en raison des besoins de recherche continus, des préoccupations liées à la protection croisée contre différents génotypes et des risques potentiels. Le groupe a décidé de continuer à encourager la recherche par le biais de partenariats avec des organisations telles que l’UA-PANVAC et l’ILRI, tout en continuant à souligner l’importance des mesures de biosécurité et de contrôle des mouvements. Il a également convenu d’élaborer une stratégie de communication claire afin d’informer les pays sur l’utilisation et les risques des vaccins.

Discours d’ouverture prononcé par le représentant de la Directrice de l’UA-BIRA et Présidente du Comité de pilotage régional (CPR) du GF-TADs pour l’Afrique, Dre Huyam Salih (en Anglais)

  • Honorable Mr. Antoine Lekpa Gbegbeni,  Minister for Agriculture, Fisheries, Animal Resources and Food Sovereignty of the Republic of Togo
  • Vice- President of GF-TAD the FAO-RAF Dr Mohammed Shamsuddin
  • Secretary of GF-TADs for Africa WOAH RRAF, Dr. Karim Tounkara
  • President of WOAH Regional Commission for Africa, Dr. Honore N’Lemba Mabela
  • Representative of the Regional Economic Communities (RECs) –ECOWAS, SADC, ECCAS, IGAD/ICPALD
  • Representative from AU-PANVAC
  • Representative from Member States
  • Representatives from International institutions such ILRI
  • Representatives from farmers/traders associations
  • Various experts
  • Distinguished Experts and Participants,
  • Ladies and Gentlemen
  • All Protocols Observed

On behalf of H.E Dr. Moses Vilakati, the Commissioner for the Department of Agriculture, Rural Development, Blue Economy, and Sustainable Environment (DARBE) of the African Union Commission, I bring warm greetings to the Government and the People of the Republic of Togo, GF-TADs Africa Members and to   welcome you all to the 5th Fifth Meeting of the Standing Group of Experts (SGE) on African swine fever (ASF) of the GF-TADs for Africa followed by the Regional Workshop on Coordination Mechanism, Partnership, and Advocacy for Resource Mobilization to Implement the Regional ASF Control Strategy.

First of all, I would like to congratulate E. Antoine Lekpa Gbegbeni for his appointment as the new Minister for Agriculture, Fisheries, Animal Resources and Food Sovereignty of the Republic of Togo; Congratulations and best wishes for our continued collaboration and partnership.

I wish also to take this opportunity to express AU-IBAR’s appreciation to the Food and Agriculture Organization of the United Sates (FAO), the World Organisation for Animal Health (WOAH), the International Livestock Research Institute (ILRI) for the exemplary and longstanding partnership in organising this 5th ASF SGE meeting and the Regional Workshop on Coordination Mechanism, Partnership, and Advocacy for Resource Mobilization to Implement the Regional ASF Control Strategy workshop and for standing with us in many regional and continental initiatives in Animal Resources development in Africa. Please allow me to also appreciate the commitment and the interest of the Government of the Republic of Togo in the animal and fishery resources sector which is one of the pillars of its economy.   I thank you all for the individual and collective efforts towards making this important event a success.

Honorable Minister, Distinguished Participants

Pig production is increasing in most parts of Africa, contributing to better livelihoods for millions of families and supporting several of the sustainable development goals. The potential of the sector is however hampered by under-financing compared to other agricultural sectors as well as occurrence of diseases, including African swine fever (ASF).

However, ASF continues to challenge our efforts to ensure food security, economic stability, and rural development. Its devastating impact on pig populations, farmers, and communities across the continent cannot be overstated. This underscores the urgency for coordinated, science-based actions that this workshop is gathered here to address for the last 3 days. Many successful interventions to address animal health challenges have been undertaken in the past by Member States, inter-governmental institutions including AU-BAR, RECs, WOAH, FAO, Development partners and Research Institutions such as ILRI to mention just a few. These collaborative and concerted interventions have had positive impacts in addressing ASF and  many animal health related issues and they have enhanced the livelihoods of animal resource dependent communities and national economies.

Dear Colleagues

The TADs challenges including ASF that confront African region are numerous and no one institution or country can address them alone. Smart Partnerships afford us an opportunity to tackle issues of mutual concern in a concerted and unified manner. This is the only way to maximize our resources for amplified impact. It is in this regard that I commend the partnership between the AU Specialized Technical Offices (STO) namely AU-IBAR and AU-PANVAC ; and FAO, WOAH, AU-PANVAC  and ILRI among others.

Mobilizing resources for effective implementation of ASF control strategy in Africa requires a multi-faceted approach. This includes

(i) Building Partnership through fostering collaboration with international organizations FAO, WOAH   and other stakeholders to leverage resources, expertise and funding;

(ii) Secure funding: Identify and mobilize financial resources from governments, donors and private sector organizations to support ASF control Efforts;

(iii) Capacity building: invest in training programs for veterinary services, farmers, and other stakeholders to enhance their ability to prevent, detect and respond to ASF outbreaks;

(iv) Support research and development  to encourage research in ASF vaccines, diagnostics and other tools to enhance control efforts; and

(v) Coordinate efforts to ensure coordination among countries, RECs and partners to avoid duplication of efforts and maximize impact

Distinguished ladies and gentlemen,

I commend the theme of this 5th ASF SGE ASF vaccines and vaccination. This reflects the disease situation on the landscape and our collective aspirations in line with the Regional Strategy for the Control of ASF in Africa. As for now, No cure or effective and safe vaccines exist. Therefore development of vaccine for mass vaccination of igs is highly expected and will definitively curb the disease spread and safeguard the growing pig industry in Africa. I assure you that AU-IBAR together with AU-PANVAC remains committed to supporting all countries and RECs in the fight against priority animal diseases such ASF and others and will continued to maintain strategic partnerships with FAO, WOAH, the RECs and all stakeholders  inclusive to deliver the needed support to our Member States.

I look forward to continued partnerships with all stakeholders in our collective pursuit to improve animal health and welfare in all Member States. By working together and leveraging resources, AU-IBAR, Countries, RECs and Partners  can effectively control ASF and mitigate its impacts on African Pig Industry and food security.

And with these remarks, I wish you all very pleasant and successful deliberations. I thank you very much for your kind attention

Téléchargez les présentations : Aspects de gouvernance et mises-à-jour régionales

01. Tounkara : Objectives and expected outputs of the meeting
01. Tounkara : Objectives and expected outputs of the meeting

PDF - 1.26MB

02. Wolde : Current ASF situation in Africa and FAO support
02. Wolde : Current ASF situation in Africa and FAO support

PDF - 1,022.29KB

03. Chemis : Outcomes of the latest ASF GCC (2025) and reflections for Africa region
03. Chemis : Outcomes of the latest ASF GCC (2025) and reflections for Africa region

PDF - 873.39KB

04. Luka : Mapped activities of GAC pertaining to ASF vaccines and vaccination, including potential funding opportunities for research on the topic
04. Luka : Mapped activities of GAC pertaining to ASF vaccines and vaccination, including potential funding opportunities for research on the topic

PDF - 670.60KB

Téléchargez les présentations : Vaccins et vaccination (1)

05. Couassy-Hymann : The WOAH standard adopted at the GS-92 (2025) on ASF vaccine manufacturing, safety and efficacy testing for authorisation
05. Couassy-Hymann : The WOAH standard adopted at the GS-92 (2025) on ASF vaccine manufacturing, safety and efficacy testing for authorisation

PDF - 1.21MB

06. Torres : The WOAH guidelines for field evaluation and post-vaccination monitoring of ASF vaccines
06. Torres : The WOAH guidelines for field evaluation and post-vaccination monitoring of ASF vaccines

PDF - 2.48MB

07. Bodjo : Highlights from previous RSC, SGEs in Africa on the topic of vaccines and vaccination: concerns/quality assessment of vaccines, registration, considerations for use in Africa
07. Bodjo : Highlights from previous RSC, SGEs in Africa on the topic of vaccines and vaccination: concerns/quality assessment of vaccines, registration, considerations for use in Africa

PDF - 590.66KB

08. Gallardo : Update on the global ASFV vaccine situation and guidance for African context
08. Gallardo : Update on the global ASFV vaccine situation and guidance for African context

PDF - 10.15MB

Téléchargez les présentations : Vaccins et vaccination (2)

09. Lacasta and Abkallo : ASF epidemiology in Africa, characterization of ASFVs and new vaccine development in Africa
09. Lacasta and Abkallo : ASF epidemiology in Africa, characterization of ASFVs and new vaccine development in Africa

PDF - 666.43KB

10. Rozstalnyy : The white paper on ASF vaccines and vaccination and highlights of discussions at GARA 2024 on the topic
10. Rozstalnyy : The white paper on ASF vaccines and vaccination and highlights of discussions at GARA 2024 on the topic

PDF - 905.99KB

11. Gladue : Vaccine development and field deployment for safety and effectiveness
11. Gladue : Vaccine development and field deployment for safety and effectiveness

PDF - 3.60MB

Téléchargez les présentations : Discussion et cloture

12. Van Emmenes : Discussion: continental position on ASFV vaccines (policy issues, risks, communication and awareness)
12. Van Emmenes : Discussion: continental position on ASFV vaccines (policy issues, risks, communication and awareness)

PDF - 190.59KB

13. Bastiaensen : Modifications proposées aux termes de référence et à la liste des sujets techniques
13. Bastiaensen : Modifications proposées aux termes de référence et à la liste des sujets techniques

PDF - 222.52KB

Delegations from Cameroon (left) and Democratic Republic of Congo (centre and right). Picture (c) P. Bastiaensen (woah) 2025.

La réunion s’est terminée par l’adoption du projet de mesures suivantes (qui seront révisées et finalisées dans les deux semaines suivant la réunion) :

Pays/États membres

  • Encourager les pays/États membres à veiller à ce que tout nouveau vaccin soit évalué de manière appropriée par l’UA-PANVAC, sur la base des normes de l’OMSA, avant d’accorder une autorisation (de mise-sur-le-marché, AMM) pour son utilisation ou sa distribution.
  • Il est conseillé aux pays/États membres d’être vigilants et de ne pas importer de vaccins contre la PPA, ni de procéder à des vaccinations, car les vaccins actuellement disponibles dans le commerce ne sont ni sûrs ni efficaces pour les génotypes circulant dans la région.

Délégations du Cameroun (à gauche) et de la République Démocratique du Congo (au centre et à droite). Photo (c) P. Bastiaensen (omsa) 2025.

  • Les pays/États membres doivent veiller à ce que seuls les vaccins enregistrés et conformes aux normes de l’OMSA soient utilisés sur leur territoire.
  • Les pays/États membres doivent mettre en place des mécanismes d’évaluation sur le terrain et de surveillance de la vaccination (obligatoire).
  • Les pays/États membres doivent noter que la vaccination n’est pas recommandée dans les environnements où la biosécurité est insuffisante (ce qui augmente le risque de circulation du virus et nuit à la fiabilité des données), où les infrastructures de distribution sont inadéquates ou où les populations porcines ne sont pas traçables.
  • Les pays/États membres doivent veiller à ce que les stratégies de vaccination complètent, et ne remplacent pas, les mesures rigoureuses de biosécurité et de lutte classique contre la PPA. La mise en œuvre nécessite des zones de vaccination contrôlées et une surveillance stricte par les autorités vétérinaires.
  • Les autorités vétérinaires des pays/États membres doivent superviser les vaccinations, en se basant sur leurs connaissances de la propagation de la PPA et du séquençage du virus de la PPA.
  • Les pays/États membres mettent en œuvre des programmes de contrôle officiels bien définis plutôt que des vaccinations volontaires sans surveillance des autorités. La vaccination doit compléter et non remplacer les stratégies de contrôle actuelles.
  • Les stratégies de vaccination doivent être facilement adoptées et efficaces en termes de coûts et d’efficacité dans la lutte contre la PPA.

L’UA-PANVAC collaborera avec les pays membres afin de s’assurer qu’aucun vaccin contre la PPA frauduleux ou non autorisé ne circule au sein des pays membres.

L’UA-BIRA, l’UA-PANVAC, la FAO et l’OMSA continueront à soutenir la recherche sur le développement d’un vaccin contre la PPA en Afrique.

La section africaine du GARA (GAC) cataloguera les génotypes de la PPA à travers l’Afrique afin d’orienter le développement et la sélection des vaccins.

L’ILRI poursuivra ses recherches sur son candidat vaccin contre la PPA de génotype IX et mènera des études de protection croisée contre d’autres génotypes.

En ce qui concerne l’adhésion future au GPE, les participants ont discuté des nouveaux membres (pays) et laboratoires (de soutien) potentiels, notant que certains Membres actuels n’avaient pas participé aux réunions ces derniers temps. Le groupe a convenu de donner aux membres non participants une dernière chance de s’engager avant d’envisager leur remplacement :

  • Le Secrétariat Régional devrait contacter l’AHI – Éthiopie (Laboratoire régional) et le Mali (Services vétérinaires) au sujet du maintien de leur adhésion au Groupe permanent d’experts.
  • La Dre S. Wekesa (représentante du Délégué du Kenya) a suggéré que le Laboratoire vétérinaire central (CVL) de VetLabs, à Kabete, au Kenya, rejoigne le GPE en tant que laboratoire régional de soutien, à la place du BNVL Botswana, qui a décliné l’invitation.
  • Le Dr L. D. Donbou (DSV a.i., Cameroun) écrira pour exprimer le regain d’intérêt du LANAVET à rejoindre le GPE en tant que laboratoire régional de soutien.

Ils ont également brièvement abordé la date (2026) et le format (probablement en ligne, à moins que des fonds ne soient disponibles) des prochaines réunions. Le thème de la prochaine réunion sera la socio-économie, c’est-à-dire l’évaluation régionale des risques liés à la PPA et son impact socio-économique pour une prévention, un contrôle et un plaidoyer fondés sur des données probantes efficaces. À la demande des Membres, la question de l’indemnisation sera inscrite à l’ordre du jour.

Réunions antérieures du GPE

GF-TADs Afrique

La quatrième réunion du groupe permanent d'experts sur la peste porcine africaine réexamine les options pour la gestion des foyers

17/10/2024
Lecture recommandée
GF-TADs Afrique

Troisième réunion du Groupe permanent d'experts pour la PPA se penche sur la biosécurité et la surveillance

4/08/2023
Lecture recommandée
GF-TADs Afrique

La deuxième réunion du Groupe permanent d'experts sur la PPA se concentre sur les chaînes de valeur

8/11/2022
Lecture recommandée
Forme
Partagez cet article