Projet
EBO-SURSY
Lecture recommandée
Après une première édition organisée en Guinée en 2019, une seconde formation pour renforcer les capacités de surveillance des fièvres hémorragiques à l’interface faune sauvage / animal domestique / homme / environnement - en appliquant l’approche Une Seule Santé – a eu lieu à Yaoundé, au Cameroun, du 10 au 22 octobre 2022 dans le cadre du projet EBO-SURSY.
La formation a réuni 29 participants (6 femmes, 23 hommes) en provenance de 9 pays d’Afrique centrale et de l’ouest. Des étudiants et des professionnels de la santé publique, santé animale, de l’environnement et de la faune sauvage ont pu échanger et mettre en application le concept Une Seule Santé dans le cadre de la surveillance épidémiologique.
Une participante
La formation était basée sur une série de conférences en plénière, données par plusieurs experts nationaux, régionaux et internationaux, qui abordèrent les grands concepts de la surveillance, l’approche Une Seule Santé pour mieux gérer les émergences et les réémergences des pathogènes zoonotiques. Les participants ont ensuite été partagés en trois groupes pour mettre la théorie en pratique au sein de modules plus spécifiques : épidémiologie des zoonoses, écologie des zoonoses et techniques de laboratoire. Finalement, une restitution en plénière des travaux de chaque groupe, suivi d’une table ronde avec les acteurs nationaux de la plateforme Une Seule Santé, représentée par le Programme Zoonoses du Cameroun, a permis aux participants d’échanger sur leurs différentes perspectives et sur les compétences acquises, d’établir un réseau régional de professionnels et de faire le point sur la mise en œuvre du concept Une Seule Santé sur le terrain.
Toutes les photos (c) S. Muset et Y. Guigma (OMSA) 2022.
Un participant
Cette formation a été organisée par le Consortium du projet EBO-SURSY, c-à-d. l’IRD, l’Institut Pasteur, le CIRAD, l’OMSA et leurs partenaires nationaux : le Centre de Recherche des Maladies Emergentes et Réémergentes (CREMER), le Centre Pasteur du Cameroun et la Direction des Services Vétérinaires du Cameroun, avec le soutien financier de l’Union Européenne.
