Les Services Vétérinaires et les laboratoires des pays en voie de développement et des pays en transition ont un besoin urgent d’être soutenus afin d’être dotés des infrastructures, des ressources et des capacités pour permettre à leurs pays de mieux tirer parti des bénéfices de l’accord sur l’application des mesures Sanitaires et Phyto-Sanitaires (Accord SPS) de l’OMC et de mieux protéger la santé animale et la santé publique .
L’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA) considère les Services Vétérinaires comme un Bien Public International et leur mise en conformité aux normes internationales (structure, organisation, ressources, capacités, rôle des paraprofessionnels) comme une priorité en matière d’investissements publics
L’outil PVS, qui signifie outil d’évaluation des “Performances des Services vétérinaires” a pour objet d’aider les services vétérinaires, et en particulier les administrations vétérinaires, à établir leur niveau de performances, à identifier les carences et les points faibles de leur capacité à se conformer aux normes internationales de l’OIE, à concevoir une vision partagée avec leurs bénéficiaires (notamment avec le secteur privé) et à définir des priorités et à conduire des initiatives stratégiques.
Plus d’information sur l’outil PVS est disponible ici
Depuis 2006, plus de 120 pays ont été évalués grâce à la méthodologie PVS, dont plus de 50 en Afrique Plus de statistiques ici
L’évaluation externe conjointe (EEC) est un processus volontaire et collaboratif visant à évaluer la capacité d’un pays à mettre en œuvre le Règlement Sanitaire International (2005) (RSI) de manière à prévenir, détecter et réagir rapidement aux menaces pour la santé publique, qu’elles soient naturelles, mal-intentionnées ou accidentelles.
L’EEC permet aux pays d’identifier les besoins les plus urgents au sein de leur système de sécurité sanitaire; de donner la priorité aux opportunités d’amélioration de la préparation aux urgences, de la détection, de la riposte et de l’action qui suit; et de s’engager avec les bailleurs de fonds et partenaires (actuels et potentiels) pour cibler efficacement les ressources nécessaires.
Plus d’information sur l’Outil JEE (EEC) est disponible ici
Depuis 2016, plus de 60 pays ont été évalués grâce à la méthodologie JEE (EEC), dont plus de 30 en Afrique. Plus de statistiques ici (partiellement en Anglais)
Sur la base du PVS et du JEE (EEC), l’OMSA et l’OMS ont mis en place des ateliers nationaux RSI / PVS pour permettre aux pays membres d’améliorer la collaboration intersectorielle. Ces ateliers , avec une participation égale des secteurs de la santé humaine et de la santé animale, permettent aux pays d’explorer en profondeur les domaines qui se chevauchent entre le cadre du RSI et le Processus PVS, et de développer, le cas échéant, des passerelles appropriées pour faciliter la coordination entre les secteurs, afin de traiter conjointement les principaux risques pour la sécurité sanitaire, dont beaucoup sont zoonotiques.
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L’OMSA et ses Pays Membres considèrent que le concept selon lequel le domaine de compétence des vétérinaires se limiterait au contrôle des maladies animales doit être élargi pour englober d’autres missions touchant à la santé publique, au contrôle des risques tout au long de la chaîne alimentaire ainsi qu’au bien-être animal.
Pour l’OMSA, les Services vétérinaires sont un Bien Public International et leur mise en conformité avec les normes internationales (en matière de législation, de structure, d’organisation, de ressources, de compétences, de rôle du secteur privé et des personnels paraprofessionnels) constitue une priorité en termes d’investissements publics.
C’est dans ce sens qu’a été signé, en 2001, l’accord officiel entre l’OIE (en son temps) et la Banque mondiale. L’élaboration de normes sanitaires relatives à la santé animale, y compris les zoonoses, et au bien-être animal doit se faire parallèlement à l’amélioration des Services vétérinaires officiels en termes de capacités de détection précoce, de diagnostic et de contrôle des maladies animales.
Par ailleurs, pour être en mesure de favoriser l’accès aux marchés d’animaux et de leurs produits, tant nationaux, régionaux, qu’internationaux, les Services vétérinaires doivent, notamment dans les pays en développement et en transition, améliorer les systèmes de collecte et de diffusion rapide des données nationales ayant trait aux maladies animales.