Etudiantes de l'ISFAR (Institut Supérieur de Formation Agricole et Rurale) au Sénégal. Photo © OMSA
Etudiantes de l’Institut Supérieur de Formation Agricole et Rurale (ISFAR) au Sénégal. Photo © OMSA
Enseignantes de l'INFA (Institut National de Formation Agricole) au Togo. Photo © AF Thierry (2023)
D’une manière générale, les étudiantes semblent faire preuve d’une meilleure assiduité et de meilleurs résultats académiques que les étudiants, avec des niveaux de participation orale jugés équivalents. Les enseignants considèrent néanmoins que les étudiantes prennent moins d’initiatives, font moins preuve de leadership, maîtrisent moins bien les outils numériques et participent moins aux cours pratiques que les étudiants.
En termes de parcours de carrière, les femmes sont plus susceptibles de travailler dans le secteur public et dans les zones urbaines en réponse aux contraintes auxquelles elles sont confrontées, telles que la sécurité et la nécessité d’avoir un travail compatible avec une vie de famille. Les femmes ont des difficultés à obtenir des promotions et à créer des entreprises privées.
Enseignantes de l’Institut National de Formation Agricole (INFA) au Togo. Photo © AF Thierry (2023)
Des stéréotypes forts, véhiculés tant par les femmes que par les hommes, incluent des caractéristiques telles que le manque de force physique et la peur des animaux. Il existe toutefois des différences de perception d’une génération à l’autre, et la tendance actuelle chez les jeunes est à l’atténuation de ces stéréotypes. Les risques de violence fondée sur le sexe sont également présents.
– Amélioration de la politique et des pratiques des établissements de formation paraprofessionnelle vétérinaire afin de créer des conditions propices à l’égalité des femmes,
– Une plus grande visibilité des femmes dans les services vétérinaires nationaux,
– L’application de lignes directrices en matière d’égalité des sexes dans le secteur de l’élevage, conformément aux cadres politiques nationaux, notamment par les moyens suivants :
Eleveuse de bovins au Togo. Photo © AF Thierry (2023)
Eleveuse de bovins au Togo. Photo © AF Thierry (2023)
Les organismes statutaires vétérinaires et les organisations professionnelles ont un rôle important à jouer en améliorant la visibilité des femmes dans les professions de vétérinaire et de vétérinaire professionnel, en promouvant la profession de vétérinaire professionnel auprès des éleveurs, en adaptant les pratiques et les interventions pour atténuer les contraintes auxquelles les femmes sont confrontées, en aidant à concilier l’équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle des femmes et les contraintes du travail en milieu rural, et en promouvant la représentation des femmes dans les organes de décision.
Une femme PPV au travail au Senegal. Photo (c) A. Badiane (2023)
Une femme PPV au travail au Sénégal. Photo (c) A. Badiane (2023)
Les éleveurs, hommes et femmes, doivent être impliqués en tant que parties prenantes, par exemple en augmentant la représentation des femmes agents communautaires de santé animale, en encourageant l’organisation des éleveuses au sein des différentes filières et en favorisant la représentation des femmes dans les organes de décision des organisations professionnelles, et en veillant à ce que les formations soient adaptées aux contraintes et aux charges des éleveuses.
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