L’étude, menée dans le cadre d’un projet de l’OIE, financé par le Fonds pour l’application des normes et le développement du commerce (STDF) entre 2018 et 2020, recueille les points de vue d’une sélection de pays membres et organisations partenaires telles que la CIPV, l’OMD et la CITES sur l’utilisation de la certification électronique.
Le rapport en question “Development of a framework to facilitate e-veterinary certification for international trade on the basis of a single window system” (Élaboration d’un cadre visant à faciliter la certification électronique du commerce international sur la base d’un système de guichet unique) [Projet STDF/PG/609] comporte des témoignages de trois pays Africains sur leurs expériences et défis vis-à-vis la certification vétérinaire électronique : eSwatini, Nigeria et Zimbabwe.
Le Code Terrestre et le Code Aquatique définissent déjà (à l’article 5.2.4.) la certification fournie par l’échange électronique de données envoyées directement de l’autorité compétente du pays exportateur à l’autorité compétente du pays importateur.
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Mais la numérisation de la certification ne se limite pas à remplacer des documents papier par des fichiers pdf. Elle exige une toute nouvelle approche par rapport aux services rendus, un secteur privé qui stimule la demande de ces services et qui ne peut être dissocié des processus en cours dans d’autres domaines de la certification et du contrôle aux frontières pour adopter une approche de “guichet unique”.
En examinant les meilleures pratiques des organisations internationales à ce jour, l’étude s’est penchée sur les quatre organisations suivantes:
En élaborant un Dossier d’Information pertinent, soit un Dossier d’Information de Base (Base Information Package , BIP), soit un Dossier d’Information Dérivé (Derived Information Package, DIP) spécifique, et en le traduisant en un dossier d’information “Mon dossier d’information” (My Information Package, MIP), les pays peuvent alors commencer à mettre en œuvre le MD de l’OMD. L’un de ces BIP est appelé LPCO qui décrit l’utilisation du WCO DM pour les licences, permis, certificats et autres (“other”) formulaires électroniques. Il comprend le DIP pour le certificat vétérinaire de l’OIE pour le commerce international. Le DIP de l’OIE décrit le sous-ensemble de la structure des certificats de l’OMD MD contenant les informations essentielles relatives à la santé animale et à la santé publique.
Élaboration d'un cadre visant à faciliter la certification électronique du commerce international sur la base d'un système de guichet unique [Projet STDF/PG/609]
Les expériences acquises aux niveaux national et international permet à l’OIE d’envisager un plan de travail visant à élaborer des normes de certification vétérinaire électronique, en évitant les mauvaises expériences des tentatives précédentes et en prévoyant un accompagnement par un ensemble d’outils d’appui technique, destinés aux pays en voie de développement, qui – comme l’indiquent les auteurs de l’étude – “…devraient aider les pays en voie de développement à utiliser la certification vétérinaire électronique pour mieux participer dans le commerce international des animaux et des produits d’origine animale”.
Le plan de travail proposé comprend plusieurs mécanismes internes et externes, à développer en parallèle, tels que:
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Certification SPS électronique au SENASA (Argentine). Photo (c) STDF (SENASA) 2018. Toutes les autres photos (c) P. Bastiaensen (oie) 2019, sauf mention contraire.