Le 18 août 2017 Daniel Bourzat nous a quittés. Alors qu’il commençait une journée paisible de retraité actif dans sa maison de Nadaillac, en Dordogne. La tristesse fait désormais suite à l’étonnement de sa disparition si soudaine. Daniel a consacré toute sa vie professionnelle au développement de l’élevage. Peu d’entre nous savent que les débuts de sa carrière d’ingénieur agronome l’ont embarqué dans les Terres australes et antarctiques françaises, aux îles Kerguelen, pour étudier les mammifères marins. Mais bien vite, un changement de climat s’impose et en 1978, la passion africaine le gagne avec son premier poste à Ouahigouya (Burkina Faso), une passion toujours aussi forte après les postes en Ethiopie, au Kenya ou en Tanzanie, en Ouganda, au Tchad, …. ceci malgré une escapade de quelques années en Nouvelle-Calédonie où il fut Directeur régional du CIRAD pour la Nouvelle-Calédonie et le Pacifique Sud. Parmi les expériences professionnelles marquantes, il faut rappeler que Daniel a été Conseiller Spécial du Premier Ministre de la République de Somalie de 2004 à 2008. La dernière étape de sa riche carrière professionnelle a conduit Daniel à rejoindre l’OIE en avril 2009 en tant que Conseiller du Représentant Régional de l’OIE pour l’Afrique, à Bamako (Mali), d’où nous avons tous profité de son expérience, de sa jovialité, des récits de ses aventures en voiture ou en avion, voire de son aide discrète auprès de certains agents. Malgré une retraite bien méritée qui lui a permis de davantage profiter de la campagne française, Daniel était toujours des nôtres en continuant à prendre part à des missions PVS notamment. Daniel était passionné par son engagement professionnel. Pour beaucoup d’entre nous, il était une référence notamment par sa grande expérience de l'élevage sahélien, et un ami. Daniel était aussi fier de sa famille, enfants et petits-enfants : c’est vers eux que notre sympathie se tourne aujourd’hui, en espérant que le souvenir que nous garderons de Daniel allège un peu leur chagrin. Daniel était français, mais permettez-moi de terminer par ces mots qui continueront à le lier à la terre africaine : "Que la terre lui soit légère" ...