La Représentation Sous-régionale de l’OIE pour l’Afrique australe a organisé du 12 au 14 novembre 2013, un atelier de formation à Gaborone, au Botswana , qui a attiré un total de 40 participants, dont 22 points focaux des Pays Membres de l’OIE en Afrique et le Moyen-Orient. Cet atelier faisait partie du 3e cycle du programme de renforcement des capacités de l’OIE. Les participants qui ont été accueillies au Centre International des Conventions de Gaborone étaient venu de l’Afrique du Sud, du Botswana, l’Egypte , l’Ethiopie, la Gambie , la Jordanie, le Kenya, le Lesotho , la Libye, le Malawi, Maurice, Mozambique, Namibie, Nigeria, l’Ouganda, le Rwanda , les Seychelles, la Somalie, le Swaziland, la Tanzanie, la Zambie et le Zimbabwe.
De gauche à droite : les Drs Waleed Waheed Ahmed, Gestionnaire de données et chargé informatique de l’UA-BIRA, Karim Ben Jebara, Chef de Service de l’Information Zoo-Sanitaire de l’OIE et Abdul F. Mohamed Husni de la Libye.
Lors de l’ouverture officielle de cette formation, le Délégué du Botswana auprès de l’OIE, le Dr Modisa, a souligné l’importance de la faune pour l’Afrique Sub-saharienne et son interrelation avec le bétail.
L’atelier de formation de trois jours était constitué de trois sessions réparties en présentations et exercices pratiques. La formation a débuté avec des exposés sur le mandat de l’OIE et de ses différentes normes et a été suivie par un cours sur l’évaluation des risques, issues de la faune. Ce cours a été élaboré et mis en œuvre par le Centre de Collaboration pour la Recherche, le Diagnostic et la Surveillance des Agents Pathogènes de la Faune (Centre Canadien Coopératif de la Santé de la Faune). Comme la validation des épreuves de diagnostic utilisées pour la faune est de plus en plus importante, une session conjointe avec l’OIE et le Centre de Collaboration pour la Formation sur les Aspects Sanitaires de l’Intégration Faune – Bétail ( Université de Pretoria ) a présenté aux participants les travaux en cours sur la validation des tests de diagnostic pour la faune. L’Université de Pretoria a également présenté un aperçu sur le commerce international des espèces sauvages en mettant l’accent sur l’Afrique et le Moyen-Orient.
La session sur l’utilisation de la deuxième version de l’application WAHIS a été dirigée par le Siège de l’OIE selon une approche d’apprentissage sur ordinateur. Les connaissances nouvellement acquises ont permis aux points focaux pour la faune de disposer dorénavant d’un éventail d’informations et de ressources de l’OIE et de l’interface WAHID–Wild pour entreprendre des évaluations des risques sanitaires, comme p.e. lors de translocations.
Photo de groupe. Crédit photo © N. Mapitse (oie) 2013.