Paris, France

La 90e Session Générale de l’OMSA : sa pertinence pour l’Afrique…

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Plus de 1 000 participants des pays et territoires Membres ont assisté en personne à la première Session Générale post-pandémie, représentant les Délégué[e]s nationaux de l’OMSA, ainsi que des experts de l’OMSA, une selection du personnel et des représentants d’organisations internationales, intergouvernementales, régionales et nationales. Trente-huit (38) pays africains étaient représentés à cet événement. En outre, plus de 600 participants ont suivi la retransmission en direct (LiveStream).  

La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence de plusieurs ministres et membres du gouvernement des pays et territoires Membres de l’OMSA, ainsi que du Président de l’OMSA, le Dr Hugo Federico Idoyaga Benítez (Paraguay), et de la Directrice générale de l’OMSA, la Dre Monique Eloit. 

Avec un format exclusivement conçu pour être en face à face (seule la diffusion en direct était disponible), le quorum a été difficile à atteindre car de nombreux Délégués ne sont pas venus à Paris, en raison de problèmes de délivrance de visas, ou parce qu’ils n’étaient pas éligibles pour le vote.  

Cette 90e Session Générale a non seulement approuvé de nouvelles normes importantes et accrédité de nouvelles institutions, mais elle a également modifié le format de l’événement lui-même, avec l’introduction du Forum santé animale et des plages horaires réservées aux réunions parallèles, aux réunions bilatérales et aux kiosques d’information. 

Cérémonie d’ouverture

Des allocutions ministérielles ont été prononcées par plusieurs ministres présents, dont deux ministres de la région Afrique : S.E. Fidelis Molao, Ministre de l’Agriculture du Botswana, et S.E. Amadou Dicko, Ministre-délégué de l’Agriculture, de l’Elevage et des Ressources Halieutiques du Burkina Faso. Le premier a souligné l’importance des maladies animales transfrontalières telles que la fièvre aphteuse, la PPCB, la PPR et la rage pour son pays et a mis l’accent sur le lancement du Secrétariat Pan-Africain pour la PPR (PAPS), plus tôt dans la journée. Il a également évoqué l’approche du Botswana en matière de Une seule santé et le Plan d’action national contre la résistance aux antimicrobiens, et a conclu en mentionnant la 25e Conférence de la Commission Régionale pour l’Afrique, qui s’est tenue récemment à Gaborone, au Botswana.  

Le dernier a reconnu le soutien reçu de la part de l’OMSA en termes de missions du Processus PVS, de livraisons de la banque de vaccins et de soutien fourni par la composante santé animale du PRAPS (Projet Régional d’Appui au Pastoralisme dans le Sahel), pour lequel l’OMSA est le maitre doeuvre. Il a également souligné la nécessité de prêter attention à la persistance et à la propagation de l’influenza aviaire à haute pathogénicité dans plusieurs pays africains, d’où la nécessité d’identifier des méthodes de lutte. Il a souligné l’importance des services vétérinaires et a appelé à un soutien financier pour une meilleure action contre les défis de la santé animale.  

D’autres allocutions d’ouverture ont été prononcées par les ministres de la France, du Paraguay, de l’Ouzbékistan et du Viêt Nam, ainsi que par le président de l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA), le directeur général adjoint de l‘Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le commissaire de la Commission européenne chargé de la santé et de la sécurité alimentaire et le secrétaire général de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES).

 

Table ronde de haut niveau : Influenza aviaire
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La table ronde de haut niveau a abordé trois thèmes, qui ont été discutés en relation avec l’épidémie mondiale d’IAHP. Les panélistes étaient :  

  • M. Amadou Dicko : Ministre – délégué de l’Agriculture, de l’élevage et des ressources halieutiques du Burkina Faso ; 
  • M. Harpreet Kocchar : Président de l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA), Canada ; 
  • M. Marc Fesneau : Ministre de l’Agriculture et de la souveraineté alimentaire, France ; 
  •  Mme Maria Helena Semedo : Directrice générale adjointe de la FAO ; 
  • M. Carlos Bernardo Cherniak : Ambassadeur d’Argentine auprès des agences des Nations Unies à Rome, Président du sous-comité élevage des Nations Unies. 

Thème 1 : Principales préoccupations liées à l’influenza aviaire de haute pathogénicité (IAHP)  

Il a été noté qu’entre 2005 et 2022, l’IAHP a causé la mort ou l’abattage de plus de 500 millions de volailles dans le monde. Les principales préoccupations liées à l’IAHP en Afrique ont été abordées par M. Amadou Dicko, qui a noté que l’aviculture est pratiquée par plus de 80 % des populations des pays en voie de développement et constitue un moyen de subsistance. Les principales préoccupations soulevées sont les suivantes : 

  •  L’impact sur les moyens de subsistance socio-économiques ; 
  • La propagation rapide de l’HPIA en raison de mauvaises pratiques en matière de biosécurité ; 
  • L’impact sur la santé des volailles, la mortalité élevée des volailles touchées par l’IAHP entraînant une vulnérabilité économique de ces populations ; 
  •  L’impact négatif sur le commerce de la volaille, en particulier sur les exportations ; 
  • Le manque de fonds et de ressources sanitaires d’urgence, pour une réponse immédiate, notant que dans la majorité des foyers, la mobilisation de fonds pendant que l’épidémie est en cours, interfère avec la réponse d’urgence.  

La Directrice-générale de l’OMSA a également soulevé une préoccupation liée à la vaccination des volailles contre l’influenza aviaire de haute pathogénicité. Elle a fait remarquer qu’il serait difficile de promouvoir la vaccination des volailles contre l’influenza aviaire de haute pathogénicité si certains pays, comme les pays à faible revenu, n’étaient pas en mesure de payer pour la vaccination. 

Mme. Maria Semedo, de la FAO, a également souligné la nécessité de renforcer les capacités nationales des systèmes de santé animale en matière de prévention et de détection précoce. Elle a souligné l’importance d’aider les éleveurs à mettre en œuvre des mesures de biosécurité, en particulier dans les pays à faible revenu où les gens vivent à proximité de leurs animaux. 

Thème 2 : Collaboration intersectorielle

Une collaboration intersectorielle est mise en place pour gérer les épidémies de zoonoses. M. Amadou Dicko a noté qu’avant l’apparition de l’IAHP dans les pays africains, il y avait des obstacles à la collaboration entre les parties prenantes de la santé animale et humaine. Les récentes épidémies d’IAHP ont toutefois favorisé ces collaborations intersectorielles dans de nombreux pays, soulignant l’importance de s’attaquer à l’IAHP par le biais d’une approche “One Health” (une seule santé). Les collaborations intersectorielles doivent encore être renforcées dans de nombreux pays d’Afrique, avec le soutien de la Quadripartite (OMS-OMS-FAO-PNUE) et d’autres réseaux pertinents tels que OFFLU {https://www.offlu.org/ }, et GF-TADS (Home (gf-tads.org).

Thème 3 : Accès à l’information et aux outils pour une meilleure gestion des crises sanitaires

Lors de l’examen de ce thème, il a été noté que de nombreux pays ont entrepris l’évaluation de la performance des services vétérinaires (PVS), qui était le principal outil pour évaluer les lacunes dans les compétences des services vétérinaires nationaux. La nécessité de renforcer le financement et l’investissement dans le secteur de la santé animale afin de combler les lacunes identifiées dans les évaluations PVS a été soulignée. Certains besoins en outils ont été exprimés : par exemple, des outils pour la collecte et le traitement des données, le diagnostic et la planification de la vaccination. La Dre Maria Semedo, membre du panel de la FAO, a indiqué que les organisations quadripartites soutenaient les pays avec des outils scientifiques pour la détection des maladies et la préparation, la biosécurité, le partage d’informations et l’évaluation des investissements dans le cadre de l’initiative “Une seule santé”. Toutefois, la nécessité de disposer d’un service vétérinaire compétent et capable d’utiliser ces outils a été soulignée.

D’autres préoccupations ont été exprimées par les participants sur la manière de coopérer entre les continents pour lutter contre l’HPIA chez les oiseaux sauvages migrateurs. La question du financement durable de l’OH au niveau national en Afrique a également été soulevée. La directrice générale de l’OMSA a souligné que le fonds de lutte contre la pandémie, hébergé par la Banque mondiale, est un mécanisme de financement important pour les pays. Elle a en outre exhorté les délégués à plaider en faveur d’un financement national pour One Health au sein de leurs gouvernements respectifs.

Cérémonie de remise des prix
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Au cours de la cérémonie d’ouverture, le Président de l’Assemblée Mondiale, le Dr Hugo Federico Idoyaga Benitéz (Paraguay) et la Directrice générale, la Dre Monique Eloit, ont officiellement applaudis les réalisations de trois lauréats et ont salué le rôle de premier plan que ces personnes ont joué dans le domaine de la santé animale et publique, ce qui a permis d’œuvrer en faveur d’un monde plus sain et plus durable. Parmi eux, la médaille d’or a été décernée au Dr Thomas Mettenleiter (Institut Friedrich-Loeffler, LFI) qui, à son tour, a rendu hommage à l’ancienne Présidente de l’Assemblée Mondiale des Délégués et Déléguée pour l’Allemagne, la Dre Karin Schwabenbauer. Il a également, quant à lui, remis une médaille commémorant le 125e anniversaire du FLI à la Directrice générale et au Président de l’OMSA.  

Un prix de service méritoire a été décerné au Dr David Swayne du Ministère de l’Agriculture des États-Unis (USDA), expert en grippe animale de renommée internationale et l’un des scientifiques à la tête du réseau d’expertise WOAH – FAO sur la grippe animale (OFFLU).  { https://www.offlu.org/ }.  

La remise du deuxième prix pour services méritoires a été soutenue par le Dr Vessaly Kallo, Délégué de la Côte d’Ivoire auprès de l’OMSA, au nom des membres africains. Le lauréat est le Dr Jacob Zinsstag (Institut Tropical et de Santé Publique Suisse), pionnier du concept « One Health », bien connu en Afrique (de l’Ouest) pour ses travaux approfondis sur les approches « One Health » (Une seule santé) de lutte contre la rage, la brucellose et la tuberculose (par exemple au Tchad). 

Dr Papa Seck, Presidential Advisor on Animal Health, Livestock and Fisheries and Global Health Security, Senegal, during his statement to the high-level panel on avian influenza.

Forum sur la santé animale
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Le thème technique du tout premier forum de l’OMSA sur la santé animale était la grippe aviaire. Pendant deux jours consécutifs (trois, si l’on compte la table ronde de haut niveau sur le même sujet le jour de l’ouverture), quatre sessions ont couvert plusieurs aspects de la surveillance, des contre-mesures et des politiques : 

  • Renseignements sur l’influenza aviaire : surveillance et suivi pour la détection précoce et la prévention,  
  • Riposte : stratégies de lutte contre la maladie pour une réponse rapide et la continuité des opérations commerciales, y compris la vaccination,  
  •  Résilience : normes internationales pour faciliter la sécurité du commerce international et  
  • Stratégie mondiale coordonnée pour la maitrise progressive de l’influenza aviaire.  

Les experts et les participants ont discuté des défis stratégiques à relever pour une utilisation et une mise en œuvre efficaces des stratégies de lutte contre les maladies, fondées sur la science. En outre, ils ont exploré les stratégies de riposte, les adaptations nécessaires et les meilleures pratiques de lutte contre la maladie et se sont mis d’accord sur les facteurs clés de succès et les domaines à développer en vue d’une maitrise mondiale de l’influenza aviaire à haute pathogénicité. Au cours de la première session, il a été noté que la situation épidémiologique mondiale ne couvrait pas toutes les informations en provenance d’Afrique, en raison du manque de données. En outre, des défis ont été relevés concernant la vaccination en tant que pratique de prévention de l’IAHP, en particulier avec des vaccins inactivés ou tués, compte tenu des impacts potentiels sur le commerce international et du risque potentiel de mutations du virus. La situation de l’IAHP en Afrique a été présentée par le Dr Roland Dlamini (Délégué de l’Eswatini), qui a exposé sa perspective de la surveillance et de l’alerte précoce de l’IAHP dans les pays africains. Il a soulevé plusieurs points à prendre en considération, notamment la nécessité de surveiller l’IAHP dans la faune sauvage et les plans d’eau, les systèmes d’élevage de volailles de basse-cour que l’on trouve à la fois dans les zones rurales et urbaines, ainsi que les problèmes liés aux systèmes de production commerciale.   

Le Dr Frank Wong (OFFLU) a présenté une vue d’ensemble des défis stratégiques liés à l’approche régionale coordonnée de la collecte de renseignements sur l’IAHP, tandis que le Dr Thomas Mettenleiter (FLI) a exposé les raisons de l’adoption de l’approche Une seule santé ou « One Health » pour la surveillance de l’IAHP, chez les oiseaux sauvages, les volailles domestiques et les mammifères-hôtes tels que les carnivores et les porcs, qui pourraient jouer le rôle d’hôtes sentinelles.   

Les défis actuels rencontrés dans la mise en œuvre des stratégies de prévention de l’IAHP ont été discutés, en mettant l’accent sur la compartimentation, le zonage et la vaccination. Il a été rappelé aux Délégués les normes de l’OMSA en matière de compartimentation, de zonage et de vaccination contre l’IAHP, sans négliger toutefois l’importance des mesures de stabulation et de biosécurité pour les volailles.  L’importance de la coordination et de la collaboration régionales par le biais du mécanisme GF-TADs a été soulignée, tout en encourageant l’adaptation des stratégies à tous les niveaux et l’adoption de partenariats public-privé (PPP).  

En conclusion, le Forum a reconnu l’importance de l’IAHP en tant que problème d’Une seule santé, qui se propage à l’échelle mondiale et a des répercussions sur la biodiversité, notamment sur les oiseaux sauvages et domestiques, les mammifères et les êtres humains. La prévention, la détection et la riposte à l’IAHP nécessitent un engagement et un travail important. Pour relever les défis liés à l’IAHP, les parties prenantes (secteurs publics, privés, société civile, ONG, OIG) doivent travailler la main dans la main, dans la confiance et la transparence, aux niveaux mondial, régional, national et infra-national. Les experts ont souligné la disponibilité d’outils et de normes qui devraient être utilisés de manière adéquate. Il a été recommandé que l’OMSA dirige l’élaboration de lignes directrices en collaboration avec d’autres organisations de la Quadripartite afin de mettre en œuvre de manière efficace et efficiente la stratégie de lutte contre l’IAHP.  

Les résolutions du Forum de la santé animale sur la grippe aviaire ont été lues aux Délégués pour commentaires. Les résolutions ont été adoptées avec des changements mineurs. 

Le rapport annuel de la Directrice-générale, présenté par Mme Monique Eloit
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Le rapport annuel de la Directrice-générale, présenté par Mme Monique Eloit, a été conçu comme une sélection de points saillants et non comme un rapport exhaustif. Structuré selon les objectifs stratégiques (5) du 7e Plan Stratégique, elle présenta les réalisations suivantes (et, dans certains cas, les réalisations attendues d’ici à la fin de 2023) :  

  • La mise en œuvre de la Stratégie mondiale pour la santé des animaux aquatiques ; 
  • Le cadre de santé de la faune sauvage, avec une référence spécifique au projet EBO-SURSY et à son successeur probable, si le financement est approuvé, le projet ZOO-SURSY ; 
  • Le succès de la Conférence mondiale sur la gestion des urgences, qui s’est tenue en avril 2023, et la mise en place d’un Centre de gestion des incidents au Siège, à Paris ; 
  •  La mise en œuvre de la Stratégie mondiale pour le bien-être animal ; 
  • La poursuite du déploiement du Système mondial d’information zoo-sanitaire (WAHIS) ; 
  •  L’introduction de la base de données ANIMUSE, qui a rapidement permis à 114 pays de se connecter et à 22 d’entre eux de soumettre des données en l’espace de quelques semaines ; 
  • Le premier rapport annuel de l’Observatoire (2022) et la création du Service d’Intégration des Données (SID) qui en est le dépositaire, avec le Département Informatique. Le rapport annuel a déjà  été consulté plus de 7 000 fois depuis sa publication le 9 janvier 2023 ; 
  •  L’amélioration de l’accès des Délégués de l’OMSA à un nombre croissant de sites, plateformes et applis de l’Organisation ; 
  • Les améliorations apportées (en termes de méthodologie) au Processus PVS depuis la pandémie ; 
  • Le travail de l’Organisation sur le développement de la main d’œuvre vétérinaire (en termes de normes et d’un groupe ad hoc) ; 
  • La plateforme de formation de l’OMSA ; 
  • Le travail de l’Organisation dans le cadre de la Quadripartite, avec la FAO, l’OMS et le PNUE, ainsi que les liens croissants avec INTERPOL ; 
  • Les efforts de l’Organisation pour se faire entendre à un niveau politique plus élevé, comme le G7 (réunions techniques), le G20 (réunions des ministres de la santé), la COP-15 sur la biodiversité ou la COP-27 sur le changement climatique ; 
  •  Les efforts de l’Organisation pour atteindre davantage et mieux un public non technique ; 
  •  Le cadre international fourni par le GF-TADs pour les maladies animales transfrontalières importantes (fièvre aphteuse, maladie de la vache folle), avec une référence spécifique à l’éradication de la PPR en Afrique. 

Les réalisations importantes à attendre en 2023 sont l’interface publique de la plateforme ANIMUSE, le système d’information PVS, la plateforme de suivi des statuts officiels et des auto-déclarations, l’outil de navigation pour les normes (consultable par marchandise, à travers les chapitres), ainsi que les études thématiques à mener dans le cadre du plan de travail de l’Observatoire (par exemple sur la compartimentation). 

En conclusion de son rapport, la DG s’est concentrée sur les reformes institutionnelles de l’Organisation, dans le cadre de l’Objectif Stratégique 5 (efficacité et agilité), tels que le renforcement des règles de passation des marchés, les contrôles internes et une structure budgétaire remaniée. Elle a également souligné le travail en cours sur le genre et a présenté plusieurs “processus de consultation informels” en cours, tels que le programme Foresight et la proposition de révision des Textes fondamentaux de l’Organisation. A cet égard, des analyses et des comparaisons avec d’autres organisations internationales commenceront bientôt, en examinant les aspects institutionnels, les aspects techniques et scientifiques, et les aspects financiers, par le biais du Fonds mondial et du budget ordinaire.  

Les interventions des Délégués de l’OMSA du Bénin et du Sénégal ont apprécié le Rapport SG-1. 

Meeting of the WOAH Director General with line-Ministers (responsible for animal health) of African Members, along with African Union officials and WOAH Regional Representatives. Picture © Communication (woah) 2023

Points forts des activités régionales : Une seule santé en Afrique

Le Dr Karim Tounkara, représentant de l’OMSA pour l’Afrique, a présenté les activités de One Health en Afrique. Il a noté que des progrès significatifs ont été réalisés dans le cadre d’initiatives mondiales telles que l’élimination des décès humains dus à la rage canine d’ici 2030 et la résistance aux antimicrobiens (RAM). Le Dr Karim a également souligné les activités menées en Afrique pour renforcer la collaboration multisectorielle. Le travail de la OMSA a aidé les membres à renforcer la prévention, la détection et la réponse aux fièvres hémorragiques virales dans plusieurs pays.

Plus d’informations sur le point fort régional des activités One Health en Afrique lors de la 90ème session générale, sont disponibles ici : Pilotage de One Health en Afrique – OMSA – Afrique

Normes de santé animale 

Les Délégués de l’OMSA ont adopté et révisé un certain nombre de normes internationales (y compris de nouveaux chapitres) pour les maladies des animaux terrestres et aquatiques : 

  • 17 chapitres (sur les 18 proposés) du Code terrestre ont été révisés et adoptés. Cela inclut 3 chapitres entièrement nouveaux et une nouvelle section sur les maladies des camélidés.  
  • 15 chapitres du Manuel terrestre ont été révisés et adoptés. 
  • 7 chapitres du Code aquatique ont été révisés et adoptés (dont 1 nouveau chapitre). 
  • 11 chapitres du Manuel aquatique ont été révisés et adoptés. 

Les nouvelles normes seront publiées dans les Codes respectifs en trois langues d’ici août 2023 et entreront en vigueur le 1er janvier 2024. Certaines dispositions actuelles, telles que l’utilisation des questionnaires ESB actuels, resteront en vigueur jusqu’en mai 2024, bien qu’un nouveau questionnaire ait été adopté lors de la présente Session Générale. 

Adoption de nouvelles normes sur la santé et le bien-être des animaux terrestres
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Le Président de la Commission du Code terrestre, le Dr Etienne Bonbon (France), a présenté le programme de travail réalisé depuis la précédente Session Générale (2022) et a soumis un certain nombre de normes révisées et nouvelles normes à l’approbation de l’Assemblée Mondiale des Délégués. Plusieurs définitions et chapitres ont été révisés et adoptés afin d’améliorer la mise en œuvre de ces recommandations par les Membres.  

Malgré le soutien des Membres africains de l’OMSA, représentés par le Délégué de l’OMSA pour l’Eswatini, le Dr Roland Dlamini, les changements proposés au chapitre du Code sur la fièvre aphteuse ont rencontré une forte opposition de la part des 27 membres de l’Union Européenne, qui ont souligné le risque pour les pays indemnes d’infection d’importer des animaux vaccinés ou des produits animaux, récoltés à partir d’animaux vaccinés. Il a été décidé que la Commission du Code réexaminerait et poursuivrait les travaux sur ce chapitre et le proposerait pour adoption lors de la prochaine Session Générale. 

Une révision partielle du chapitre sur la rage (articles 8.14.6bis, 8.14.7 et 8.14.11bis) a suscité l’inquiétude de nombreux pays, dont la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso et le Gabon, au nom de tous les Membres africains, en ce qui concerne le raccourcissement du délai entre la vaccination et le titrage de 90 jours (3 mois) à 30 jours (un mois) pour le mouvement légal des chiens. En raison de ces préoccupations, seul l’article 8.14.11bis a été adopté.  

Le chapitre 8.15. sur la fièvre de la vallée du Rift (FVR) a fait l’objet de révisions considérables, sur la base de nouvelles connaissances scientifiques et de la proposition d’envisager le rétablissement de l’absence de la maladie (éradication) après une absence d’infection d’au moins 10 ans. Le terme “10 ans” a suscité une certaine confusion, car il s’agit également de la période inter-épidémique souvent citée entre les épidémies, ce qui a conduit à des demandes de clarification de la part du Délégué de l’OMSA pour l’Eswatini, au nom de la région Afrique. Suite à des clarifications, qui suggèrent qu’un pays ne doit pas nécessairement rester endémique après un premier foyer, le chapitre révisé a été adopté. 

Pour le chapitre 10.9. sur le virus de la maladie de Newcastle, la définition de « volaille » dans ce chapitre a été supprimée car elle est déjà incluse dans le Glossaire du Code.   

 

Le chapitre sur l’encéphalopathie spongiforme bovine (11.4) a également fait l’objet d’un examen approfondi et a été circulé sept fois. Son adoption avait de nouveau été reportée l’année dernière. L’objectif de cette révision était de simplifier le principe de surveillance pour démontrer le statut du risque (risque maîtrisé ou risque négligeable), en le rendant moins normatif et plus abordable. Il a également été à nouveau précisé que l’ESB atypique ne fait pas l’objet de ce chapitre, mais uniquement l’ESB classique. Le Délégué de l’OMSA pour le Zimbabwe, au nom de la région Afrique, s’est inquiété du fait que la surveillance et le dépistage de l’ESB, même après l’adoption de cette proposition, resteraient coûteux et laborieux, d’autant plus qu’il n’existe aucune preuve que l’ESB ait jamais été introduite sur le continent africain. D’autres pays ont à nouveau insisté sur le fait que l’ESB atypique devrait être soumise à notification. L’Afrique n’a pas soutenu l’adoption de ce chapitre. Néanmoins, ce chapitre a été adopté – à majorité contre minorité – avec un vote contre et dix abstentions.   

 

Une autre décision de longue haleine a porté sur la proposition de suppression du mot « souffrance » dans les définitions du chapitre 7.8. sur l’Utilisation des animaux dans la recherche et l’éducation. La définition actuelle, qu’il est proposé de supprimer, définit la souffrance comme un “état désagréable et indésirable résultant de l’impact sur un animal d’une variété de stimuli nocifs et/ou de l’absence de stimuli positifs importants. C’est le contraire d’un bon bien-être” (traduction non-officielle). Compte tenu des préoccupations de nombreux pays, dont le Botswana, il a été décidé de déplacer les définitions de « douleur » et de « détresse » dans le Glossaire, comme prévu initialement, mais de ne pas supprimer et de laisser la définition de « souffrance » telle qu’elle est, pour le moment.  

 

Alors que de nouveaux chapitres ont été adoptés pour de nouvelles maladies, par exemple sur la Theilériose chez les ovins et les caprins (infection par Theileria lestoquardi, T. luwenshuni et uilenbergi), Leishmania (Leishmaniose) et MERS-CoV (Syndrome respiratoire du Moyen-orient, chapitre 16.1. en tant que premier chapitre de la nouvelle section Camélidés), d’autres représentent de simples changements de nom, par exemple la Métrite contagieuse équine (12.2) ou la Piroplasmose équine (12.7).  Il convient de noter que la variole du chameau est également une maladie listée, mais que seul un chapitre du Manuel a été approuvé en 2021 (3.5.1). De même, le nouveau chapitre du Code sur la leishmaniose a complété le chapitre 3.1.11. du Manuel, déjà adopté en mai 2021. 

  

Comme toujours lorsque de nouveaux chapitres sur les maladies sont ajoutés, le chapitre 1.3. sur Les maladies, les infections et les infestations, listées par l’OMSA, doit être modifié en conséquence.  

 

Il est intéressant de noter qu’au fur et à mesure que le monde adopte le concept “One Health”, la terminologie typique du Code, telle que « enzootique » et « épizootique », sera abandonnée au profit de l’utilisation plus holistique des mots « endémique » et « épidémique ». 

 

Le Dr Emmanuel Couacy-Hymann (Côte d’Ivoire), président de la Commission des normes biologiques, a présenté le rapport d’activité annuel (deux réunions statutaires tenues en septembre 2022 et février 2023).  Il a ensuite donné un aperçu des textes du Manuel des tests de diagnostic et des vaccins pour les animaux terrestres proposés à l’adoption, de deux définitions du Glossaire et de 15 chapitres, qui ont tous été adoptés sans objection ni abstention. 

  • Glossaire des termes (“Robustesse” et “Anthroposonose”). 
  • 1.1.6. Principes et méthodes de validation des tests de diagnostic des maladies infectieuses ; 
  • 1.1.10. Banques de vaccins ; 
  • 3.1.1. Anthrax ; 
  • 3.1.5. Fièvre hémorragique de Crimée-Congo ; 
  • 3.1.18. Rage : nouvelle norme sur les tests immunochromatographiques rapides (dispositifs à flux latéral) ; 
  • 3.1.19. Fièvre de la vallée du Rift : suppression de l’utilisation de souris allaitantes pour des raisons de bien-être animal et suppression de la recommandation de vacciner les laborantins, le vaccin n’étant pas disponible. 
  • 3.1.22 Trichinellose (modification de la taxonomie)  
  • 3.2.2 La loque américaine de l’abeille domestique 

 

Sur ce chapitre, la Déléguée des Etats-Unis a indiqué qu’il existe maintenant des vaccins contre la loque américaine aux Etats-Unis (approuvés par le USDA). La Commission a pris note de cette information. 

 

  • 3.2.3. Loque européenne de l’abeille : ajout d’informations sur les souches atypiques  
  • 3.3.10. Variole aviaire : ajout de la PCR conventionnelle et distinction de la RT-PCR. 
  • 3.3.13. Maladie de Marek : ajout de nouvelles sections sur la nature et la classification de l’agent pathogène, le potentiel zoonotique, les exigences en matière de biosécurité et de biosûreté, et le diagnostic. 
  • 3.4.12. Dematose nodulaire contagieuse : mise à jour de la section sur la PCR pour y inclure la qRT-PCR afin de différencier les vaccins et les souches de type sauvage, et suppression des animaux sauvages de ce chapitre ; 
  • 3.7.2. Maladie hémorragique du lapin : modifications du tableau 1, afin de supprimer tout conflit entre la définition-de-cas, tel que proposée, et le Manuel terrestre. 
  • 3.9.7. Virus de l’influenza A du porc : changement de nom du chapitre, nouvelles connaissances scientifiques importantes, référence à l’anthroponose. 
  • Sous “Autres maladies” – 3.10.1. Maladies animales à virus Bunyavirus (à l’exclusion de la fièvre de la vallée du Rift et de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo). Cela concerne la maladie du mouton de Nairobi (Nairobi sheep disease, NSD), le virus de la vallée de la Cache (CVV), le virus Akabane (AKAV) et le virus de Schmallenberg (SBV), ainsi que les protocoles de RT-PCR pour Schmallenberg et la NSD. 

La répartition et les activités des Laboratoires de Référence et des Centres Collaborateurs ont ensuite été présentées, soulignant l’importance des projets de jumelage de l’OMSA pour améliorer la capacité des laboratoires dans le monde entier. 

Le Dr Couacy-Hymann a ensuite conclu son discours en présentant les nouveaux tests de diagnostic commerciaux enregistrés par l’OMSA (cinq au total) : 

Registre des kits de diagnostic des maladies des animaux terrestres validés et certifiés par OMSA 

  • Kit rapide VDRG® FMDV 3Diff/PAN Ag (nouveau) 
  • Enterplex Bovine TB antibody test (amendement) 
  • Bovigam Mycobacterium bovis Gamma interferon test kit pour les bovins (amendement) 
  • BIONOTE Rapid MERS-CoV Ag Test Kit (renouvellement pour 5 ans) 
  • Kit de détection d’anticorps de Mycobacterium bovis (renouvellement pour 5 ans) 

Les Délégués de la WOAH d’Algérie, du Bénin, du Botswana et du Sénégal ont fait part de leurs réactions et ont posé des questions.  

Le Président de la Commission scientifique pour les maladies animales (SCAD), le Dr Cristóbal Zepeda (États-Unis d’Amérique), a axé son intervention sur les quatre stratégies et initiatives mondiales :  

  • La stratégie mondiale de lutte contre la fièvre aphteuse,  
  • La stratégie mondiale de contrôle et d’éradication de la peste des petits ruminants (PPR),   
  • Rage – Zéro d’ici à 30 : le plan stratégique mondial, 
  • La lutte mondiale contre la peste porcine africaine (PPA) : une initiative du GF-TADs. 
Adoption de nouvelles normes sur la santé et le bien-être des animaux aquatiques
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 Le Président de la Commission des normes sanitaires pour les animaux aquatiques, le Dr Ingo Ernst (Australie), a souligné dans sa présentation toutes les activités menées par la Commission au cours de l’année et a donné un aperçu des textes du Code proposés pour adoption. Nombre d’entre eux étaient liés à des changements dans la taxonomie ou à des espèces sensibles nouvellement identifiées pour certaines des normes déjà publiées dans les chapitres 9.3, 9.4, 9.5, 10.9, 11.3 et 11.4. 

  • Chapitre 9.3 Infection par Hepatobacter penaei (hépatopancréatite nécrosante) 
  • Chapitre 9.4. Infection par le virus de la nécrose hypodermique et hématopoïétique infectieuse 
  • Chapitre 9.5. Infection par le virus de la myonécrose infectieuse 
  • Chapitre 10.9. Infection par le virus de la virémie printanière de la carpe 
  • Chapitre 11.3. Infection par Bonamia ostreae
  • Chapitre 11.4. Infection par Marteilia refringens 

En mai 2022, une nouvelle maladie (infection par le virus du tilapia lacustre, Tilapia lake virus ou TiLV) avait été inscrite sur la liste conformément aux critères du chapitre 1.3 du Code aquatique. Cette année, le chapitre correspondant du Code (10.X) a été présenté pour adoption, mais l’Union Européenne, représentée par le Délégué OMSA de la Finlande, ainsi que la Norvège s’y sont opposées. Le texte a finalement été approuvé à la condition que certains des articles litigieux soient étiquetés “sous étude”.  

Pour le Manuel aquatique, un examen plus complet (définitions de cas, techniques de diagnostic avancées) a été entrepris pour les chapitres/maladies suivants, qui ont tous été adoptés : 

  • Chapitre 2.2.1. Nécrose hépatopancréatique aiguë  
  • Chapitre 2.2.3. Infection par Hepatobacter penaei (hépatopancréatite nécrosante)  
  • Chapitre 2.2.4. Infection par le virus de la nécrose hypodermique et hématopoïétique infectieuse 
  • Chapitre 2.2.5. Infection par le virus de la myonécrose infectieuse  
  • Chapitre 2.2.7. Infection par le virus du syndrome de Taura  
  • Chapitre 2.2.8. Infection par le virus du syndrome des taches blanches  
  • Chapitre 2.2.9. Infection par le virus de la tête jaune de génotype 1  
  • Chapitre 2.3.1. Infection par Aphanomyces invadans (syndrome ulcératif épizootique) 
  • Chapitre 2.3.2. Infection par le virus de la nécrose hématopoïétique épizootique  

Afin d’aligner le Code et le Manuel sur les nouvelles espèces sensibles, les chapitres suivants ont également été adaptés et des modifications ont été adoptées : 

  • Chapitre 2.3.9. Infection par le virus de la virémie printanière de la carpe 
  • Chapitre 2.4.2. Infection par Bonamia exitiosa  
  • Chapitre 2.4.3. Infection par Bonamia ostreae  
  • Chapitre 2.4.4. Infection à Marteilia refringens  

Le Président de la Commission des normes sanitaires pour les animaux aquatiques a conclu sa présentation en soulignant le plan de travail de ladite Commission pour 2023, qui comprend quatre nouveaux chapitres et quelques applications pour la compartimentation.  

L’Assemblée Mondiale a ensuite approuvé (par vote électronique) l’inscription d’un nouveau kit de diagnostic comme étant adapté au diagnostic de l’Infection par le virus du syndrome des taches blanches ou White spot syndrome virus, WSSV (Registre des kits de diagnostic des maladies des animaux aquatiques validés et certifiés par la Commission Aquatique) : Innocreate Bioscience WSSV RP Rapid Test Kit. 

 

African Union delegation (IBAR and PANVAC). Fltr: Drs Hiver Boussini, Nick Nwankpa and Charles Bodjo. Picture (c) twitter (AU-IBAR) 2023

Situation de la santé animale dans le monde
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La Dre Jenny Hutchison, cheffe du Service d’information et d’analyse zoo-sanitaire dans le monde, et la Dre Laure Weber-Vintzel, cheffe du Service d’intégration des données, ont présenté conjointement un exposé sur la “situation de la santé animale dans le monde”. 

Dans un premier temps, les réalisations de 2022 et les objectifs de 2023 pour le Système mondial d’information sur la santé animale (World Animal Health Information System ou WAHIS) et le Service d’information et d’analyse zoo-sanitaire mondiale (WAHIAD) ont été présentés.  

Un aperçu a ensuite été donné de l’évolution des notifications immédiates (NI), des rapports de suivi (RDS) et des rapports semestriels (RSM) au cours des dix dernières années environ. En ce qui concerne ces derniers, il a été souligné qu’à partir de 2018, il y a eu une diminution significative par rapport aux sept années précédentes. Par conséquent, tous les pays se sont vu rappeler l’importance des rapports et ont été invités à y consacrer davantage d’efforts. À cet égard, il a été mentionné que trois kiosques d’information étaient à la disposition des participants pendant la Session Générale et que des documents d’appui, un service d’assistance en-ligne et la possibilité de demander des séances de formation individuelles sur les fonctionnalités du portail WAHIS sont disponibles. 

La Dre Hutchison a également parlé de la propagation de la Dermatose nodulaire contagieuse, soulignant l’importance de rendre compte du statut de la maladie (en déclin après 2018) et rappelant que l’efficacité de la lutte repose sur la détection précoce et la vaccination. Les lacunes actuelles, quant à elles, concernent principalement la capacité de diagnostic et la disponibilité des vaccins. 

La Dre Weber-Vintzel a parlé des rapports sur les stratégies mondiales spécifiques à certaines maladies, à savoir la fièvre aphteuse, la PPR, la rage, la peste porcine africaine et, d’une manière générale, la (stratégie) santé des animaux aquatiques. Elle a discuté de l’augmentation ou de la diminution du nombre de rapports au cours des dernières années, en association avec l’augmentation des obligations légales en matière de rapports au niveau national, et des rapports sur l’adoption de mesures de surveillance et de mesures de contrôle/prévention (par exemple, la vaccination, le contrôle des mouvements, l’inspection des frontières). Enfin, elle a présenté la répartition nationale et régionale des laboratoires nationaux de référence, encourageant la mise en œuvre de programmes de jumelage pour améliorer les capacités de diagnostic des pays. 

Les Délégués OMSA de l’Algérie, du Bénin, du Sénégal et du Tchad ont fait part de leurs réactions et ont posé des questions. 

 

Activités du groupe de travail pour la faune
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Le Président du Groupe de travail sur la faune sauvage, le Dr William B. Karesh, a présenté les activités du Groupe au cours des 12 derniers mois et a informé les Membres de la collaboration du Groupe de travail avec les Commissions Spécialisés, à savoir la Commission Scientifique, la Commission Terrestre et la Commission Aquatique.  Il a ensuite présenté l’impact de l’influenza aviaire de haute pathogénicité (IAHP) sur la santé des animaux sauvages, y compris la santé des personnes travaillant avec ces animaux. Le Dr Karesh a également parlé du soutien à la notification des maladies de la faune sauvage, de la révision de l’Outil Aquatique du PVS, du soutien à l’engagement de WOAH avec la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) et de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) , et a conclu sa présentation avec les termes de référence pour la formation des points focaux de la faune sauvage. 

Activités du groupe de travail sur la résistance aux antimicrobiens
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Le rapport du Groupe de travail sur la résistance aux antimicrobiens a été présenté par la Présidente du Groupe, la Dre Tomoko Ishibashi (Japon). Elle a annoncé que le Pr. Moritz Van Vuuren (Afrique du Sud) et le Dr. Gérard Moulin (France) prennent leur retraite et ne seront plus au service du Groupe, et que de nouveaux membres seront donc nommés. Ce groupe a été créé par Décision de la Directrice-générale suite à l’adoption de la Résolution 14 par la 87e Session Générale de l’OIE en 2019.  

Elle a ensuite présenté les activités, en soulignant la deuxième révision du chapitre 6.10 pour y inclure les animaux non-producteurs de denrées alimentaires, ainsi que l’environnement, qui est actuellement en cours. Aucun retour d’information n’a été reçu de l’Afrique et du Moyen-Orient concernant ce chapitre. En outre, la Dre Ishibashi a souligné la préparation du document de référence technique pour les antimicrobiens d’importance vétérinaire pour les bovins et les carnivores domestiques, dont la finalisation est prévu en 2024. L a Dre Tomoko a également présenté la plateforme ANIMUSE pour la collecte de données sur l’utilisation des antimicrobiens, qui a été officiellement lancée le 19 septembre 2022, et les formations des points focaux pour les produits vétérinaires, réalisées dans toutes les régions de l’OMSA. La Dre Ishibashi a réitéré la nécessité de revoir la stratégie RAM de l’OMSA et d’étendre son champ d’application aux animaux de compagnie, en plus de réviser la liste OMSA des agents antimicrobiens d’importance vétérinaire, chapitres 6.8 et 6.9, dans un avenir proche.  

Les points forts du 7e rapport annuel de l’OMSA sur les agents antimicrobiens destinés à être utilisés chez les animaux, récemment publié, ont été présentés. Le rapport montre une baisse de 13 % de la quantité d’antimicrobiens utilisés chez les animaux entre 2017 et 2019. Les pays africains utilisent de plus en plus la biomasse animale pour calculer l’utilisation des antimicrobiens, tandis qu’une réduction significative de la consommation est observée pour les tétracyclines et les polypeptides. D’autres points ont été présentés, comme la bibliothèque d’études sur l’utilisation des antimicrobiens au niveau du terrain, qui contribuera à la mise en place d’un système de notification au niveau du terrain, et le lancement d’un système interactif d’alerte et de surveillance pour les produits de qualité inférieure et les produits falsifiés. 

Lancement du CMC pour la PPA

Le Dr Gregorio Torres de l’OMSA, a présenté l’ordre du jour de la session comme étant principalement de discuter et d’approuver les termes de référence du Comité mondial de coordination (CMC) pour la peste porcine africaine (PPA), de partager les expériences des différentes régions et de convenir des prochaines étapes. L’objectif du CMC est de renforcer la coordination interrégionale et d’améliorer la mise en œuvre de l’Initiative mondiale (IG) en identifiant les activités clés qui peuvent faire progresser l’IG, en promouvant les synergies et les complémentarités entre les régions et en partageant des recommandations avec le groupe de travail.  

Les résultats attendus du CMC seront : la coordination mondiale, l’identification des activités prioritaires, le partage des connaissances, l’amélioration des liens entre les priorités régionales et mondiales et l’identification des possibilités de collaboration interrégionale. Il a été proposé que la réunion soit présidée à tour de rôle, en commençant par le Groupe permanent d’experts (GPE) le plus ancien, à savoir l’Europe, suivi de l’Asie-Pacifique, puis des Amériques et enfin de l’Afrique, qui est le plus jeune. La réunion serait organisée chaque année et le Groupe de travail PPA en assurerait le secrétariat technique. Les participants à la réunion ont convenu d’accorder une semaine aux membres pour examiner les mandats, après quoi ils devraient être soumis pour adoption lors de la première réunion annuelle qui sera convoquée. 

Launch of the GF-TADs GCC for ASF, chaired by Dr Bernard Van Goethem, Chair of the RSC of the GF-TADs for Europe (on the left, with microphone) with the assistance of WOAH Deputy Director General, Dr Montserrat Arroyo (on the right). Picture © J. Perchet (woah) 2023

Lancement du CMC du  GF-TADs pour la PPA, présidé par le Dr Bernard Van Goethem, président du CPR du GF-TADs pour l’Europe (à gauche, avec le microphone) avec l’assistance de la Directrice-générale adjointe de l’OMSA, la Dre Montserrat Arroyo (à droite). Photo © J. Perchet (omsa) 2023

Les présidents des quatre secrétariats régionaux du GF-TADs ont présenté un exposé sur la peste porcine africaine dans leur région. Les informations et les outils présentés ont été partagés et peuvent être consultés sur les sites Internet respectifs des GF-TADs régionaux. Nick Nwankpa (UA) a informé la réunion sur la PPA en Afrique, qui est endémique dans environ 30 pays d’Afrique subsaharienne, les dernières notifications ayant été soumises par des pays d’Afrique australe. Il a informé la réunion de la Stratégie révisée de lutte contre la peste porcine africaine, qui devrait être validée par le Comité technique spécialisé de l’UA chargé de l’agriculture, du développement rural et de l’environnement, avant d’être approuvée par le Sommet des Chefs d’État de l’UA. La discussion a clairement montré que les domaines prioritaires devraient inclure : la surveillance, la capacité de diagnostic des laboratoires, la biosécurité pour assurer un impact à long terme sur la sécurité alimentaire et la continuité des activités, les vaccins et les vaccinations, l’échange d’expertise et la gestion des suidés sauvages (sangliers), ce dernier point étant spécifique à chaque région.

Lancement des Secrétariats régionaux pour la PPR

Le 21 mai 2023, l’inauguration du Secrétariat Pan-Africain pour l’Eradication de la Peste des petits ruminants (PPR) en Afrique a eu lieu en marge de la 90e Session Générale à Paris, en France. La création du Secrétariat témoigne de la détermination de l’Afrique à éliminer la PPR et servira de mécanisme pour orchestrer les efforts d’éradication de la PPR sur l’ensemble du continent africain d’ici à 2030. 

Attendance of WOAH Delegates and delegations at the launch of the Pan-African PPR Secretariat, on Sunday 21 May at the Maison de la Chimie in Paris. Picture © Communication (woah) 2023

Présence des Délégués de l’OMSA et de leurs délégations au lancement du Secrétariat Pan-Africain pour la PPR, le dimanche 21 mai à la Maison de la Chimie à Paris. Photo© Communication (woah) 2023

Le Secrétariat panafricain de la PPR est composé d’institutions relevant de la Commission de l’Union africaine (CUA), à savoir le Bureau interafricain des ressources animales (IBAR) et le Centre panafricain de vaccins vétérinaires (PANVAC), ainsi que d’organisations internationales telles que l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA), qui relèvent du Cadre mondial pour la lutte progressive contre les maladies animales transfrontières (GF-TADs) en Afrique. L’ambassadeur de la Côte d’Ivoire auprès de la FAO à Rome, Seydou Cissé, a lu une déclaration de Paris sur l’éradication de la PPR en Afrique. Le Secrétariat panafricain chargé de l’éradication de la PPR en Afrique sera établi au sein de l’UA-BIRA, à Nairobi, au Kenya.

Plus d’informations : https://www.au-ibar.org/au-ibar-news/launch-pan-african-secretariat-peste-des-petits-ruminants-ppr-eradication   

Télécharger la déclaration de Paris

DECLARATION DE PARIS SUR L'ETABLISSEMENT DU SECRETARIAT PAN AFRICAN DE LA PPR
DECLARATION DE PARIS SUR L'ETABLISSEMENT DU SECRETARIAT PAN AFRICAN DE LA PPR

PDF - 120.48KB

The Delegate of Zambia, Dr Geoffrey Muuka (left) receiving the certificate of endorsement by WOAH of the official control programme against dog mediated rabies. Picture © Twitter (woah) 2023.

Le Délégué de la Zambie, le Dr Geoffrey Muuka (à gauche), recevant le certificat de validation par l’OMSA du programme officiel de lutte contre la rage canine. Photo © Twitter (omsa) 2023.

 

 

Statut sanitaire des animaux

L’Assemblée Mondiale de l’OMSA a délivré six nouveaux statuts officiels de santé animale et a validé deux programmes de lutte contre les maladies. Pour l’Afrique, il convient de noter la validation par l’OMSA du programme officiel de lutte contre la rage canine (transmise par les chiens) en Zambie. 

 

 

Reconnaissance de centres de référence
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Huit (8) nouveaux centres de référence ont été reconnus par l’Assemblée Mondiale (terrestres et aquatiques). Deux de ces centres sont situés en Afrique, c’est-à-dire en Égypte :  

  • Centre Collaborateur de l’OMSA pour le Contrôle de la qualité des vaccins vétérinaires au Moyen-Orient. Laboratoire central d’évaluation des produits biologiques vétérinaires (CLEVB), Abbasia, Caire, EGYPTE 
  • Centre Collaborateur de l’OMSA pour les Compétences minimales attendues des jeunes diplômés en médecine vétérinaire (Moyen Orient). Faculté de médecine vétérinaire, Université du Caire, Oula, district de Giza, gouvernorat de Giza, EGYPTE 
Questions administratives
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La deuxième session administrative (publique), le jeudi 25 mai, s’est concentrée sur la situation financière de l’Organisation, avec environ 22% des membres (40) en retard dans leurs contributions statutaires à l’Organisation, 10 d’entre eux accumulant plus de 10 ans d’arriérés et représentant la majeure partie des contributions impayées. En raison de cette situation, ainsi que de la pandémie de 2020-2022 et de l’inflation mondiale actuelle, il a été demandé aux Délégués d’envisager une troisième augmentation de 15 % de la contribution de leur choix, portant par exemple la contribution de la catégorie 6 de 30 000 à 35 000 euros. Bien que plusieurs pays se soient opposés à cette augmentation, la résolution a finalement été adoptée avec 2 objections et 14 abstentions.  

Le rapport de l’auditeur externe a également félicité l’OMSA pour sa solidité financière et son budget parfaitement contrôlé.  

Renommage de certaines représentations et commissions
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Trois Représentations de l’OMSA ont été renommées afin d’aligner le style et la longueur du titre sur ceux des autres représentations. Il s’agit notamment de la représentation basée à Nairobi, qui est renommée Représentation sous-régionale pour l’Afrique de l’Est, au lieu de Représentation sous-régionale pour l’Afrique de l’Est et la Corne de l’Afrique.  

En outre, la Représentation sous-régionale d’Abou Dhabi est renommée Représentation sous-régionale pour le Golfe arabe, et la Représentation sous-régionale pour l’Amérique centrale est renommée Représentation sous-régionale pour l’Amérique centrale et les Caraïbes. 

Enfin, il a été proposé d’aligner le nom de la Commission régionale pour l’Asie, l’Extrême-Orient et l’Océanie sur le nom de la Représentation Régionale correspondante et donc changer son nom en Commission Régionale pour l’Asie et le Pacifique. 

 

Élections des membres des commissions spécialisées en 2024.
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L’appel à experts pour les différentes Commissions Spécialisées sera ouvert le 3 juillet et clôturé le 8 septembre. Les experts africains sont fortement encouragés à soumettre leur candidature, avec le soutien de leur Délégué. Pour les conseils et la soumission, veuillez consulter : Appel à experts en vue d’intégrer les Commissions spécialisées de l’OMSA (woah.org) 

Signature of the Memorandum of Understanding with the International Livestock Research Institute (ILRI). Left : Dr Appolinaire Djikeng, Director General of ILRI. Right : Dr Monique Eloit, Director General of WOAH (signing). Picture © Twitter (woah) 2023.

Signature du protocole d’entente avec l’Institut international de recherche sur l’élevage (International Livestock Research Institute, ILRI). A gauche : Dr Appolinaire Djikeng, Directeur général de l’ILRI. A droite : Dr Monique Eloit, Directrice-générale de l’OMSA (à la signature). Photo © Twitter (omsa) 2023.

 

 

Accords internationaux 

Un nouveau protocole d’entente a été approuvé entre l’OMSA et l’Institut international de recherche sur le bétail (International Livestock Research Institute, ILRI), dont le siège est situé à Kabete, Nairobi (Kenya). Il s’agit en fait d’une redéfinition et d’un renouvellement de l’accord de coopération de 2004. 

 

Nouveaux membres

La nation insulaire de Saint-Vincent-et-les-Grenadines (région des Amériques) rejoint l’OMSA en tant que 183e Membre.  

 

 

 

 

Commission régionale pour l’Afrique

La Commission Régionale pour l’Afrique s’est réunie par vidéoconférence le 15 mai 2023. La réunion a rassemblé jusqu’à 135 participants, dont les Délégués et Observateurs de 35 Membres de la Commission et les représentants de 15 organisations internationales ou régionales. Les observateurs étaient les Présidents et les Membres de la Commission des normes biologiques et de la Commission des normes sanitaires pour les animaux terrestres. La réunion était présidée par le Dr Honoré Robert N’lemba Mabela, Président de la Commission Régionale pour l’Afrique et Délégué de la République Démocratique du Congo, accompagné du Dr Karim Tounkara, Représentant Régional pour l’Afrique. 

La Dre Albertina Shilongo, Vice-présidente de la Commission Régionale pour l’Afrique et Déléguée de la Namibie, a brièvement décrit les principales conclusions des sujets présentés et débattus lors de la 25e Conférence de la Commission Régionale, à laquelle ont assisté 113 participants au total, dont des Délégués de l’OMSA et des représentants de 43 Membres de la région et des hauts fonctionnaires de 15 organisations et institutions régionales, internationales et nationales.  

Le Dr Alemayehu Mekonnen, au nom du Dr Fikru Regassa Gari, Délégué de l’Éthiopie, a réitéré l’offre de son pays d’accueillir la 26e Conférence de la Commission Régionale pour l’Afrique en février 2025. Les dates exactes seront définies ultérieurement en consultation avec la Directrice – générale de l’OMSA.  

Dr Roland X. Dlamini, Member of the Council and WOAH Delegate of Eswatini, making a statement during the Regional Commission Meeting on 15 May 2023

Dr Roland X. Dlamini, membre du Conseil et délégué de l’OMSA de l’Eswatini, faisant une déclaration lors de la réunion de la Commission régionale le 15 mai 2023.

La Commission Régionale a proposé le thème technique suivant (avec questionnaire aux Membres) pour inclusion dans l’ordre du jour de la 26ème Conférence de la Commission Régionale pour l’Afrique : 

« Maitrise et éradication de la PPCB en Afrique : Défis et stratégies pour une Afrique indemne de PPCB » 

La Commission Régionale a proposé les trois sujets stratégiques suivants, d’intérêt mondial, que l’OMSA devrait aborder par divers moyens : 

  1. « Vieillissement de la main d’œuvre vétérinaire, développement de la main d’œuvre vétérinaire, agents de santé animale communautaires »
  2. « Changement climatique, émissions de gaz à effet de serre provenant du bétail ». 
  3. « Concept de services vétérinaires en tant que services essentiels lors de catastrophes ou de confinements ».

Le Dr Jean-Phillipe Dop, Directeur-général adjoint de l’OMSA chargé des affaires institutionnelles et des activités régionales, a expliqué le processus relatif à la proposition à présenter par le biais d’une résolution pour adoption par l’Assemblée Mondiale des Délégués, visant à modifier le nom de la Représentation sous-régionale au Kenya, actuellement appelée “Représentation sous-régionale pour l’Afrique de l’Est et la Corne de l’Afrique”, pour la renommer “Représentation sous-régionale pour l’Afrique de l’Est”.  

Le Dr Nick Nwankpa, Directeur par intérim de l’UA-BIRA, a présenté la perspective régionale en ce qui concerne la lutte contre les maladies animales en soulignant les stratégies clés en matière de santé animale et les cadres d’orientation dans la région de l’Afrique.  

Le Dr Charles Bodjo de l’AU-PANVAC, a présenté le travail du PANVAC en tant que Centre Collaborateur de l’OMSA pour le Contrôle de la qualité des vaccins vétérinaires et Centre de Référence de la FAO pour l’Assistance technique en matière de contrôle de la qualité des vaccins vétérinaires. Il a également mentionné que, suite à l’inspection du site par le Comité Consultatif Mixte (CCM) sur la peste bovine, il a été recommandé en janvier 2023, d’étendre la désignation de l’UA-PANVAC en tant que Centre de détention pour la peste bovine FAO-OMSA de catégories A et B jusqu’au 31 mai 2026. Il a été précisé que l’AU-PANVAC n’est pas désigné comme un centre de séquestration de la peste bovine mais comme une installation de détention 

Mme Emily Tagliaro, responsable du Service Engagement et Investissement de l’OMSA, a présenté le Fonds pour la prévention, la préparation et l’intervention en cas de pandémie (le Fonds pour les pandémies), puis le Dr Rahul Srivastava, du Service de Renforcement des Capacités de l’OMSA, a fait une présentation sur les PPP dans le domaine vétérinaire. Le partenariat public-privé (PPP) est une approche conjointe dans laquelle les secteurs public et privé conviennent des responsabilités et partagent les ressources et les risques pour atteindre des objectifs communs qui apportent des avantages durables.  Mme Jennifer Lasley, du Service du renforcement des capacités, a brièvement présenté le Système d’information PVS, qui est en cours de développement et dont le lancement mondial est prévu pour le 100e anniversaire, qui sera commémoré lors de la Session Générale de 2024.  

Le Dr Honoré Robert N’lemba Mabela a remercié les Délégués qui ne sont plus Délégués pour leurs précieux services et contributions à l’Organisation et a souhaité la bienvenue aux nouveaux Délégués nommés depuis la réunion annuelle de 2022. Il a rendu hommage au Délégué de l’Égypte, le Pr. Abdelhakim Mahmoud Mohamed Ali, décédé fin 2022.  

La prochaine Session Générale (SG91) aura lieu du 19 au 23 mai 2024, à la Maison de la Chimie à Paris, en France, et la réunion de la Commission Régionale (en ligne) aura probablement lieu le 13 mai 2023. 

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