Des centres de référence de l’OIE et des laboratoires vétérinaires nationaux de la région Afrique, ainsi que des institutions connexes, qui collaborent par l’intermédiaire du programme OIE de jumelage de laboratoires, se sont réunis à Johannesbourg pour une réunion de deux jours afin de partager leurs expériences sur ce genre de projets.
Dre Rose Ademun-Okurut du NADDEC ougandais répond aux questions.
Crédit photo © C. Nwosuh (NVRI) 2012
La réunion visait à faciliter un retour d’information sur des projets OIE de jumelage de laboratoires qui concernent la région Afrique, tout en s’appuyant sur le processus établi de l’OIE qui permet d’assurer la réussite des projets, de perfectionner les compétences et garantir leur durabilité. Cette réunion faisait suite à la réunion du même genre qui s’était tenue à Paris en 2011 et dont les recommandations ont été examinées du point du vue des projets africains.
Le Délégué OIE de l’Afrique du Sud (et membre du Conseil de l’OIE), Dr B. Modisane, s’exprimant au nom de son Directeur-général (DAFF), disait percevoir ce séminaire comme un moyen de renforcer le concept de jumelage et de contribuer davantage à la sécurisation de la santé animale à travers le monde. Le Représentant Sous-régional de l’OIE pour l’Afrique australe, Dr N. Mapitse, a souligné la nécessité de canaliser les ressources limitées sur des projets à impact élevé, et de préférence sur des jumelages qui ont revêtent d’un intérêt régional et permettent d’assurer la durabilité. Le Dr Ph. Majiwa, également au nom du Directeur de l’Institut, ARC OVI, présenta les activités et les services offerts par les six laboratoires de référence de l’OIE, abrités par OVI.
La réunion a été un succès dans la mesure où 33 participants venus de 19 pays ont participé activement et de manière constructive aux discussions et le partage d’expériences. Il était évident que certains projets de jumelage ont été montés à partir d’une collaboration existante entre institutions qui ont profité du programme OIE pour renforcer davantage les capacités, alors que d’autres utilisent le concept pour s’engager pour la première fois dans une démarche collaborative de renforcement des capacités.
Les participants étaient unanimes sur le fait qu’un laboratoire candidat doit être entièrement pris en charge (financièrement mais aussi en matière de politiques) par son propre gouvernement, que ce soit pour l’équipement, le personnel et/ou la formation. Les différents projets ont partagés leurs expériences qui concernent des maladies spécifiques, l’hygiène alimentaire, les produits vétérinaires, ainsi que des compétences générales qui couvrent de multiples maladies. Des avantages et désavantages spécifiques et des options disponibles, qu’ils aient été validé ou pas, ont été considéré et proposé.
La question « il y a-t-il une vie après le jumelage ? » a suscité des débats intéressants qui se sont cristallisés autour de la durabilité et les ressources financières. Il était clair que l’épine dorsale de toute activité post – jumelage devrait être la mise en place de collaborations scientifiques à long terme.
La réunion a permis d’avoir un retour d’expérience positive concernant les programmes de jumelage entre laboratoires « parents » et « candidats », d’éventuels jumelages futurs, des centres de référence et l’OIE. Les Représentations Régionales et Sous-régionales de l’OIE ont été prié de continuer leur appui aux pays membres.
Photo de groupe. Crédit photo © N. Mapitse (oie) 2012