La quatrième formation dans la série de formations des points focaux nationaux de l’OIE pour la notification des maladies animales à l’OIE s’est tenue dans la station balnéaire de Naama Bay à Charm el-Cheikh, dans le Gouvernorat du Sinaï du Sud, en Egypte. Du 1er au 3e novembre, quelques 35 participants anglophones de l’Afrique et du Moyen-Orient ont pris part à cette formation de trois jours, à savoir l’Afghanistan, l’Afrique du Sud, Angola, Arabie Saoudite, Bahreïn, Botswana, Egypte, Erythrée, Ethiopie, Ghana, Guinée Equatoriale, Iraq, Jordanie, Kenya, Lesotho, Liban, Liberia, Libye, Malawi, Mozambique, Namibie, Nigeria, Oman, Ouganda, Seychelles, Sierra Leone, Soudan, Soudan du Sud, Tanzanie, Turquie, Zambie et Zimbabwe.
Par ailleurs, les Territoires Autonomes Palestiniens (territoire non-Membre) étaient également représentés, tout comme l’Union Africaine (Bureau Inter-Africain des Ressources Animales, UA-BIRA) avec laquelle l’OIE travaille étroitement sur l’interopérabilité entre WAHIS et le Système d’Information sur les Ressources Animales (ARIS) de l’Union Africaine.
Allocution d’ouverture prononcée par la Dre Magda Youssef, Cheffe du Bureau Technique de l’Organisation Générale des Services Vétérinaires de l’Égypte, au nom du Délégué de l’OIE, le Dr. Ibrahim Mahrous Saleh. A gauche: Dr. Neo Mapitse, Adjoint au Chef du Service de l’OIE pour l’Information et l’Analyse Zoo-sanitaire Mondiale à Paris. A droite: Dr. Ali El-Romeh, représentant le Représentant Régional de l’OIE pour le Moyen-Orient basé à Beyrouth, le Dr Ghazi Yehia.
La cérémonie d’ouverture, le mardi matin, a été marquée par la présence de la Dre Magda Youssef, Cheffe du Bureau Technique de l’Organisation Générale des Services Vétérinaires (GOVS) du Ministère de l’Agriculture et de la Réhabilitation des Terres, au nom du Délégué de l’OIE pour l’Egypte, le Dr. Ibrahim Mahrous Saleh.
Etaient également présent, le Membre du Conseil de l’OIE et Délégué de l’OIE pour le Sultanat d’Oman, le Dr. Hadi Al-Lawati, ainsi que des représentants des bureaux compétents de l’OIE à Paris, à Beyrouth et à Nairobi.
Le Département de l’information et de l’analyse zoo-sanitaire mondiale de l’OIE à Paris avait envoyé quatre formateurs pour faciliter ce séminaire, délégation dirigée par le Dr Neo Mapitse, Adjoint au Chef dudit Département. Les autres formateurs étaient les Drs Lina Awada, Paolo Tizzani et Patricia Pozzetti. Afin de rendre le contenu le plus accessible possible, la formation était basée sur une multitude de présentations et d’exercices pratiques sur la deuxième version de WAHIS, à l’aide de questionnaires, de simulations et de rapports fictifs sur les maladies à déclaration obligatoire et les maladies émergentes, ainsi que sur les maladies non-notifiables. À l’aide de leurs propres ordinateurs portables, les participants ont examiné les différentes approches (et les erreurs à éviter) lors de la soumission des notifications immédiates, des rapports de suivi, des rapports mensuels et semestriels et des rapports annuels sur les maladies des animaux terrestres et aquatiques. À cet effet, l’OIE utilise une version pédagogique en parallèle de l’interface de son système (électronique) mondial d’informations zoo-sanitaires, WAHIS. Les Points Focaux de l’OIE du Liban et de l’Afrique du Sud ont été invités à préparer des exposés sur leurs expériences acquises dans l’utilisation de WAHIS pour la notification des maladies terrestres ou aquatiques respectivement, ce dernier en particulier en ce qui concerne les déclarations récentes de syndrome épizootique ulcératif (ou « infection à Aphanomyces invadans ») chez les poissons d’eau douce en République d’Afrique du Sud.
Photo de groupe. Crédit photos© P. Bastiaensen (oie) 2016, sauf mentions contraires.