Le Chargé de Programme de l’OIE Programme, le Dr. Patrick Bastiaensen (à gauche) reçoit une copie signee de l’Accord de Coopération entre l’OIE et la COI de la part de son Secrétaire-général, SE. M. Madi Hamada (à droite).
Crédit photo (c) Fanny Vidal (COI) 2016.
Le Secrétaire général de la Commission de l’Océan Indien, S.E. M. Madi Hamada et la Directrice générale de l’OIE, la Dre Monique Eloit, ont signé l’Accord de Coopération, qui octroie le statut d’observateur réciproque aux deux organisations..
La Commission de l’Océan Indien (COI) est une organisation intergouvernementale créée en 1982 à Port-Louis de l’île Maurice et institutionnalisée en 1984 par l’Accord de Victoria (Seychelles). Elle couvre cinq pays et territoires de l’Océan Indien, à proximité des côtes de l’Afrique orientale : l’Union des Comores, Madagascar, Maurice, la Réunion (en tant que Département Français outre-mer) et les Seychelles. Tous ces pays sont également membres de l’OIE. L’Union des Comores, Madagascar, Maurice et les Seychelles sont également des pays ACP (signataires de la Convention de Lomé et de l’Accord de Cotonou entre pays Africains, des Caraïbes, du Pacifique et l’Union Européenne) et sont également membres de la COMESA et/ou de la SADC.
Sa mission principale est de resserrer les liens d’amitié et de solidarité entre les populations de l’Indianocéanie, et de bâtir des projets régionaux de développement durable, destinés à les protéger, améliorer leurs conditions de vie et préserver les ressources naturelles dont elles dépendent fortement. Seule communauté économique régionale africaine composée exclusivement d’îles, la COI défend leurs intérêts insulaires sur la scène régionale et internationale et promeut un développement plus durable et solidaire. Le siège de la COI se situe à Ebène, à Maurice et dispose d’une Unité de Veille Sanitaire (UVS).
Dans ce domaine de la santé, la COI se démarque par un programme « une seule santé » (One Health) dénommé Surveillance Epidémiologique et Gestion des Alertes (SEGA) qui allie services de santé publique et services de santé animale des pays membres, dans l’objectif de mieux faire face aux nombreux défis qui ont frappé la région au cours de la dernière décennie, en commençant par l’épidémie de Chikungunya, suivie de la fièvre de la Vallée du Rift et d’autres maladies (souvent vectorielles) à l’interface homme – animal domestique – animal sauvage (peste bubonique, dengue, leptospirose, fièvre West Nile, rage, etc…).
Dans l’esprit du programme SEGA, dont l’OIE est conseiller technique depuis 2013, les deux Organisations vont coopérer dans les domaines suivants:
Des négociations sont en cours avec le Marché Commun pour l’Afrique Australe et Orientale (COMESA) et la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) pour la signature d’un Accord semblable.
Crédit photos (c) Fanny Vidal (IOC) 2016.