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Etat de la parité hommes-femmes dans les différentes sphères d'influence de l'OMSA

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Une étude des sources de données différenciées par sexe de 2013 à 2023.

 

INTRODUCTION

La task-force sur le genre (Gender Task Force, GTF) de l’OMSA a été créé en 2021 en tant qu’entité volontaire au sein de l’Organisation pour identifier les connaissances et les compétences actuelles liées au genre parmi le personnel et les programmes de l’OMSA, renforcer la sensibilisation, identifier les besoins de formation du personnel et engager les (pays et territoires) Membres à aborder la question du genre dans les services vétérinaires en s’appuyant sur des données probantes. Le groupe de travail « données » de la task-force a commencé ses travaux au début de l’année 2023 avec le soutien du Service de l’intégration des données (SID). Le groupe de travail a été chargé de collecter des données désagrégées par sexe à partir de sources au sein de l’Organisation.

OBJECTIFS DE L’ETUDE

Quatre cercles ou sphères d’influence ont été identifiés, dont trois ont été étudiés :

a) La dotation en personnel de l’Organisation et la nomination d’experts (consultants) dans le cadre du Processus Performance des services vétérinaires (PVS Pathway).

La parité, l’égalité ou l’inégalité entre les sexes dans ces cas est le résultat direct de la politique d’embauche (personnel) ou de la politique de recrutement/sélection (consultants) de l’Organisation, bien qu’elle puisse être influencée par des impératifs socioculturels, en fonction du pays ou de la région d’embauche ou de recrutement, c’est-à-dire l’acceptabilité des catégories de genre par le public cible de l’Organisation, ou la raison du recrutement.

b) La nomination ou la désignation de Délégué[e]s de l’OMSA (par les secrétaires généraux des ministères ou les ministres de tutelle) et la désignation des points focaux de l’OMSA (par les Délégué[e]s) au niveau du pays ou du territoire (Membre).

La nomination de ces représentants nationaux n’est pas sous le contrôle direct de l’Organisation, mais reflète probablement les attitudes adoptées au niveau des (pays ou territoires) Membres en matière de genre.

Moins évidente est la représentation des sexes dans les organes techniques et scientifiques (élus) de l’Organisation, tels que la constitution de groupes ad hoc (membres sélectionnés pour de petits groupes d’étude temporaires), de groupes de travail (comités permanents élus, au nombre de deux) et de commissions spécialisées (commissions permanentes élues, au nombre de quatre). Il s’agit de personnes sélectionnées ou élues en fonction de leur profil scientifique et technique. Là encore, les critères d’élection mentionnent la langue (l’anglais est indispensable), la diversité géographique, mais pas l’égalité des sexes ni la parité.

Il en va de même pour les experts reconnus par l’Organisation en tant qu’experts désignés des Laboratoires de référence de l’OMSA ou en tant que points de contact des Centres collaborateurs de l’OMSA. Dans tous ces cas, l’équilibre entre les sexes est le résultat des candidats proposés par les Délégué[e]s de l’OMSA du (pays ou territoire) Membre, ainsi que par les Directeurs des centres d’expertise en question, et reflète les éventuels préjugés sexistes aux postes de responsabilité dans les systèmes nationaux de recherche agricole (SNRA) et dans le monde universitaire.

Launch of the Regional Aquatic Animal Health Network (Southern Africa) Lusaka, Zambia

Participantes à une réunion régionale sur la santé des animaux aquatiques à Lusaka, Zambie. Photo © P. Bastiaensen (omsa) 2023

c) Là où les évènements de l’OMSA sont véritablement ouverts au public, la participation est le reflet de la représentation des sexes dans la communauté vétérinaire au sens large et ne peut être influencée positivement ou négativement que par des contraintes transversales, c’est-à-dire des contraintes financières, des contraintes  au voyage (visas), des contraintes géographiques ou religieuses, mais pas par des conditions liées au sexe, à l’exception de la volonté, de la disponibilité ou de la capacité des femmes à assister à ces évènements en personne, tout en ayant la charge d’enfants, de personnes âgées ou d’autres membres de la famille. À cet égard, la représentation des sexes dans les événements en ligne (virtuels) devrait être différente de celle des événements en personne (en présentiel).

 

d) La quatrième sphère d’influence, à savoir la profession vétérinaire dans son ensemble ainsi que le corps étudiant, n’a pas été incluse dans l’étude.

 

APPROCHE METHODOLOGIQUE

Différentes sources d’information ont été utilisées pour générer les données ci-dessous, en fonction du type de données recherché. Dans la mesure du possible, les jeux de données ont été comparés sur une décennie afin d’identifier des tendances, en utilisant les données de 2013 et de 2023. Dans le passé, les jeux de données n’ont pas été systématiquement ou historiquement désagrégés par genre/sexe, de sorte que plusieurs techniques ont été utilisées pour évaluer le genre des participants, en utilisant des listes électroniques ou manuscrites de présence, ainsi que des listes de référence de prénoms féminins typiques, ainsi que d’autres outils. Pour les données plus anciennes, une grande partie s’est appuyée sur des recherches d’images sur Internet, basées sur le nom complet de la personne, voire sur le prénom uniquement. Alors que les langues avec un genre grammatical, comme le français (Mme, Mlle, mais aussi Dre ou Directrice), le portugais et l’espagnol (Sra, Dra ou Directora), étaient souvent plus faciles à collecter, les résultats étaient souvent compliqués en raison de l’utilisation de formes neutres pour les termes professionnels (Dr, Prof.). Dans de très rares cas, il a été demandé à des membres du personnel de l’OMSA, connaissant bien la région ou le pays, s’ils connaissaient la personne et/ou s’ils pouvaient identifier le sexe. Lorsqu’elle était disponible et jugée pertinente, l’analyse a également inclus une certaine désagrégation régionale, une désagrégation par responsabilité de poste (niveau de gestion) et le type de participation (en ligne ou en présentiel).

 

PRINCIPAUX RESULTATS

 

Sphère 1 : Membres du personnel et Experts PVS

World Rabies day in Sri Lanka, September 2022. Picture © Sri Lanka Department of Animal Production and Health (DAPH) 2022.

Employés de l’OMSA

Sur les 249 membres du personnel en 2023 (bureaux régionaux et siège confondus), 53 % étaient des femmes. Le pourcentage de postes de direction occupés par des femmes est passé de 19 % en 2013 à 38 % en 2023, doublant ainsi la représentation des femmes dans l’encadrement supérieur en l’espace d’une décennie. L’élection de la première femme Directrice-générale en 2015 (ainsi que d’une femme Directrice-générale adjointe) a eu un impact majeur sur ces statistiques. Dans les régions, par rapport au personnel du siège, l’équilibre entre les hommes et les femmes varie considérablement, en particulier pour les profils de cadres supérieurs/gestionnaires et de personnel technique/scientifique, allant de zéro à 50 % des postes de gestion.

Journée mondiale contre la rage au Sri Lanka, septembre 2022. Photo © Sri Lanka Department of Animal Production and Health (DAPH) 2022.

Forme

53%

Sur les 249 membres du personnel en 2023 (bureaux régionaux et siège confondus), 53 % étaient des femmes. Le pourcentage de postes de direction occupés par des femmes est passé de 19 % en 2013 à 38 % en 2023, doublant ainsi la représentation des femmes dans l'encadrement supérieur en l'espace d'une décennie.

Experts du Processus PVS de l’OMSA

Les Expert[e]s PVS sont des personnes qui ont été (formées et) reconnues par l’OMSA pour mener des activités dans le cadre du Processus PVS. Sur les 28 sessions de formation pour les Experts PVS organisés depuis 2006, 16% des participant[e]s étaient des femmes. Au cours de la dernière décennie, de 2013 à 2023, la participation des femmes-Expertes PVS aux missions du Processus PVS (évaluations initiales, évaluations de suivi, analyses des lacunes, missions d’appui ciblées,…) a modérément augmenté, passant de 31% à 43%. Bien que cela ne soit pas quantifiable, la sélection des Experts – et leur genre – a sans aucun doute été influencée par les compétences linguistiques des experts choisis, avec environ la moitié des missions en Afrique (46%) menées en français, et 73% des missions dans les Amériques menées en espagnol.

 

Sphère 2 : Délégué[e]s, points focaux et membres élus des Commissions

Délégué[e]s

En 2013, il y avait 173 (pays et territoires) Membres pour le même nombre de Délégué[e]s nationaux, nommés par le Ministre de tutelle ou une autorité similaire. Parmi eux, seuls 12 % des Délégué[e]s étaient des femmes. Dix ans plus tard, en 2023, l’OMSA comptait 182 membres et 38 femmes Déléguées (21 %).

Les Membres du Conseil sont élus parmi les Délégué[e]s et assurent la gestion de l’OMSA entre les Sessions générales, où les décisions sont prises par l’Assemblée mondiale au complet. En 2013, sur les 9 membres du Conseil, une seule femme occupait la présidence (la Déléguée de l’Allemagne). En 2023, le Conseil ne comptera à nouveau qu’une seule femme (sur 7 membres élus).

Forme

21%

En 2023, l'OMSA compte 182 Membres et 38 femmes Déléguées.

Meeting of Veterinary Statutory Bodies (VSB) from the southern Africa region, in Johannesburg, South Africa. Picture © P. Bastiaensen (oie) 2017.

Réunion des organismes statutaires vétérinaires (OSV) de la région d’Afrique australe, à Johannesbourg, Afrique du Sud. Photo © P. Bastiaensen (oie) 2017.

 

Les points focaux sont nommés par le/la Délégué[e], dans un maximum de huit catégories de sujets (par exemple, le bien-être des animaux, les animaux aquatiques, la faune sauvage). Si les points focaux servent principalement à améliorer la communication entre les Membres et l’OMSA, ils ont également pour fonction d’établir des réseaux d’expertise et d’améliorer la communication au niveau national entre deux ou plusieurs autorités compétentes. En 2023, il y avait 1350 points focaux, dont 536 (43%) sont des femmes (7% des noms n’ont pas pu être identifiés).

Forme

43%

En 2023, il y a 1 350 points focaux, dont 536 sont des femmes

Commissions Spécialisées et Centres de Référence

Les Commissions spécialisées (élues) jouent un rôle clé dans l’élaboration et la révision des normes internationales de l’OMSA, collaborent avec son réseau scientifique mondial, sont responsables de la reconnaissance officielle des statuts zoo-sanitaires, fournissent des conseils sur l’épidémiologie, la prévention et la lutte contre les maladies animales, et traitent des questions scientifiques et techniques liées à ce qui précède. Les quatre commissions spécialisées sont (par ordre alphabétique)  la Commission des normes biologiques, la Commission des normes sanitaires pour les animaux aquatiques, Commission des normes sanitaires pour les animaux terrestres et la Commission scientifique pour les maladies animales.

En 2013, comme en 2023, toutes les commissions étaient dirigées par des hommes, avec (en 2023) une moyenne d’un membre sur quatre étant une femme.

Des Laboratoires de référence sont désignés pour mener des activités scientifiques et techniques liées à une maladie spécifique. Ils assurent également la formation scientifique et technique du personnel des Membres et coordonnent les études scientifiques en collaboration avec d’autres laboratoires ou organisations. L’expert[e] (désigné[e]), responsable devant l’OMSA et ses Membres d’une maladie spécifique, est le chercheur principal et actif qui soutient le Laboratoire de référence pour fournir une assistance scientifique et des conseils d’un haut niveau d’expertise sur des sujets liés au diagnostic et à la lutte contre la maladie.

L’OMSA entretient un réseau de Centres collaborateurs dans le but de fournir une expertise scientifique, un soutien à l’OMSA et à ses Membres, et de promouvoir la collaboration internationale dans le domaine de la santé et du bien-être des animaux. Les Centres collaborateurs sont désignés pour une spécialité spécifique dans un domaine d’intérêt lié à la gestion des questions générales sur les problèmes de santé animale.

En 2023, 320 Experts étaient affiliés à des Laboratoires de référence ou à des Centres collaborateurs, dont 40 % de femmes, ce qui représente une augmentation notable par rapport à la décennie précédente (27 % pour 296 Experts).

Forme

40%

En 2023, 320 Expert[e]s sont affiliés à des Laboratoires de référence ou à des Centres collaborateurs, dont 40 % de femmes, ce qui représente une augmentation notable par rapport à la décennie précédente (27 % pour 296 Experts).

Sphère 3 : Participation sur invitation

Evènements régionaux (de plus de 50 participants).

Jusqu’à cinq (5) événements par région, organisés entre 2018 et 2023, ont été sélectionnés pour évaluer la représentation des sexes parmi les participants invités.

Certains événements étaient des événements en présentiel (en personne), tandis que d’autres étaient des webinaires (c’est-à-dire virtuels), ce qui permet de mieux comprendre la représentation des femmes dans les deux types d’événements. Globalement, dans les cinq régions, 1 373 femmes ont participé aux 25 événements sélectionnés. Cela représente une représentation de 47%. La représentation augmente à 52% pour les événements en ligne (17 événements sélectionnés) et diminue à 31% pour les réunions en personne. Ceci étant dit, il n’y a pas de tendance claire de représentation des femmes, que ce soit par région ou par thème.

Deux femmes vétérinaires procédant à l’identification de tiques au laboratoire de diagnostic de l’Ecole vétérinaire technique Sheikh de l’IGAD (IGAD Sheikh Technical Veterinary School, ISTVS), en Somalie. Photo © Mohamed Said Abdulle (lauréat du concours photo de l’OIE pour l’Afrique) 2018.

 

Forme

47%

Globalement, dans les cinq régions, 1 373 femmes participent aux 25 événements sélectionnés

Panel discussion during the WOAH Global Conference on Emergency Management in Paris, France, in April 2023

Événements internationaux

Les listes de participation à trois conférences internationales sélectionnées, tenues entre 2018 et 2023, ont été analysées. La représentation des femmes dans ces conférences, organisées sur trois continents différents et portant sur trois sujets très distincts (résistance aux antimicrobiens, santé des animaux aquatiques et gestion des situations d’urgence) était variable, mais reste dans la fourchette de variation de 10 % (34 – 43 %). Le principal événement international récurrent du calendrier de l’Organisation est la Session générale annuelle, qui accueille l’Assemblée mondiale des Délégués. Une comparaison entre la 81ème Session générale en 2013 et la 90ème Session générale, une décennie plus tard, en 2023, montre que la représentation des femmes parmi les participants a augmenté de 21% à 36%.

Table ronde lors de la Conférence mondiale de l’OMSA sur la gestion des urgences, à Paris, France, en avril 2023. Photo (c) M. Tric (omsa) 2023.

Forme

36%

Une comparaison entre la 81ème Session générale en 2013 et la 90ème Session générale, une décennie plus tard, en 2023, montre que la représentation des femmes parmi les participants a augmenté de 21% à 36%.

CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS

L’analyse des échantillons de données provenant des différents publics, faisant partie des trois cercles ou sphères d’influence, comparés entre eux, montre que l’équilibre le plus élevé entre les sexes est atteint par l’Organisation elle-même, en termes de ses employés (mais sans appliquer de pondération pour les niveaux de responsabilité) : 53%. Les événements régionaux (troisième sphère d’influence) attirent presque autant de femmes que d’hommes : 47%. L’audience la plus inégale est constituée par le groupe d’experts PVS (formés) : 16% de femmes seulement, mais une augmentation du nombre de femmes participant aux missions PVS au cours de la dernière décennie, de 31% à 43%.

Alors que les femmes qui sont désignées comme points focaux (dans les 8 catégories) représentent 42% des 1 350 points focaux dans le monde, ce pourcentage chute à 21% pour les Délégué[e]s (dans les 182 Membres). Sachant que les points focaux sont souvent (mais pas toujours) des experts en la matière, qui dirigent les directions ou départements des services vétérinaires en tant que cadres supérieurs et/ou directeurs adjoints au directeur des services vétérinaires, leur accession aux postes de directeurs (supérieurs) au sein de l’administration vétérinaire semble impliquer une forte prédominance masculine. On parle parfois du proverbial « plafond de verre », mais aussi du phénomène du « tuyau qui fuit », selon lequel les femmes – au fil des années – ont tendance à quitter le marché du travail pour diverses raisons.

Forme

Alors que les femmes qui sont désignées comme points focaux (dans les 8 catégories) représentent 42% des 1 350 points focaux dans le monde, ce pourcentage chute à 21% pour les Délégué[e]s (dans les 182 Membres).

Sachant que les points focaux sont souvent (mais pas toujours) des experts en la matière, qui dirigent les directions ou départements des services vétérinaires en tant que cadres supérieurs et/ou directeurs adjoints au directeur des services vétérinaires, leur accession aux postes de directeurs (supérieurs) au sein de l'administration vétérinaire semble impliquer une forte prédominance masculine.

Poultry farmer (layers) in São Tomé and Principe (Africa). Picture © P. Bastiaensen (Agrer) 2002.

Éleveuse de volailles (pondeuses) à São Tomé et Principe (Afrique). Photo © P. Bastiaensen (Agrer) 2002.

 

 

La même comparaison (brute) des différents publics, lorsqu’elle est évaluée par région, montre des différences ou des disparités encore plus prononcées en matière d’équilibre entre les hommes et les femmes. À poids égal pour les différentes catégories pertinentes (pourcentages, pas en chiffres absolus), la région des Amériques se distingue clairement avec un pourcentage moyen de représentation féminine relativement élevé, suivie de l’Europe, puis de l’Asie et du Pacifique.

PROGRAMME DE TRAVAIL À VENIR

La méthodologie décrite dans la première partie de cet article met en évidence le manque de données facilement accessibles et disponibles pour les trois cercles d’influence, en utilisant des listes et des référentiels appartenant à l’Organisation, ce qui nécessite des recherches et des recoupements laborieux et répétitifs pour établir le sexe des individus dans ces sources de données. Outre la nécessité de suivre l’évolution de l’équilibre entre les sexes au sein des différents publics, ce suivi devra également être simplifié par l’adoption de principes de collecte de données normalisés à travers l’ensemble de l’Organisation. Cela devrait certainement être le cas pour les données relatives au sexe ou au genre, mais devrait idéalement être étendu à des questions bien adaptées et pertinentes sur l’âge, ainsi que sur les handicaps ou les difficultés d’accès aux réunions en personne (par exemple, l’accès en fauteuil roulant), ainsi qu’aux réunions virtuelles (par exemple, les personnes malentendantes). La surveillance et le suivi des tendances et des disparités au sein de certaines de ces minorités (femmes, personnes non binaires, jeunes, personnes âgées et personnes à mobilité réduite) devraient être facilités dans les processus quotidiens et routiniers de collecte de données.

Les travaux en cours dans un domaine technique appelé développement de la démographie vétérinaire, ont donné lieu à de nouvelles initiatives, impliquant plusieurs groupes régionaux et internationaux travaillant sur les établissements d’enseignement vétérinaire (EEV, collèges vétérinaires, écoles et facultés de sciences ou de médecine vétérinaires) et les organismes statutaires vétérinaires (OSV, ordres vétérinaires, conseils vétérinaires), ce qui a permis de mieux comprendre les différents groupes d’acteurs vétérinaires, considérés comme faisant partie de la quatrième sphère d’influence de l’OMSA, et pourrait à terme ouvrir de nouveaux systèmes de suivi de la représentation des sexes et de (la pyramide d’) âge.

Remerciements

Cette étude a été menée en 2023 et 2024 par Patrick Bastiaensen1, Jennifer Lasley2, Nahoko Ieda3, Madison Wimmers4, Yohane Soko5, Lina Awada6 et Sonia Fèvre7.

  1. Représentation sous-régionale pour l’Afrique orientale, Organisation mondiale de la santé animale, Nairobi, Kenya.
  2. Service du renforcement des capacités, Organisation mondiale de la santé animale, Paris, France.
  3. Représentation régionale pour l’Asie et le Pacifique, Organisation mondiale de la santé animale, Tokyo, Japon.
  4. Service de la préparation aux urgences et de la résilience, Organisation mondiale de la santé animale, Paris, France.
  5. Service de l’engagement et des investissements, Organisation mondiale de la santé animale, Paris, France.
  6. Service de l’intégration des données, Organisation mondiale de la santé animale, Paris, France.
  7. Service du renforcement des capacités, Organisation mondiale de la santé animale, Nairobi, Kenya.

Participantes à la 30ème Conférence de la Commission régionale de l’OMSA pour l’Europe en octobre 2022, à Catane, Italie.

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