Photo (c) Agence Canadienne d’Inspection des Aliments (ACIA) 2020
Le dépistage des cas suspects de COVID-19 est un élément essentiel de la réponse à la pandémie actuelle. Ceci garantit une détection rapide et précoce des personnes infectées, ainsi que la mise en œuvre en temps voulu des mesures de traitement et de contrôle. Cependant, dans l’urgence, les services de santé publique rencontrent des difficultés pour traiter un grand nombre d’échantillons humains dans certains pays.
Les laboratoires vétérinaires peuvent aider à faire face à ces circonstances difficiles. Ils ont l’expérience et les compétences nécessaires pour traiter et tester des échantillons en vue du diagnostic de maladies infectieuses, comme ils le font au quotidien.
Au Ghana, le Laboratoire Vétérinaire d’Accra (Accra Veterinary Laboratory, AVL) a récemment renforcé ses capacités et son expertise, grâce à un projet de jumelage de l’OIE lancé en 2018. Ce projet visait à renforcer l’expertise des laboratoires en matière de maladies aviaires. Dans ce cadre, le personnel du laboratoire a été formé à différentes techniques de diagnostic au Centre national pour les maladies animales exotiques (National Centre for Foreign Animal Disease) au Canada, un Laboratoire de Référence de l’OIE sur la grippe aviaire. in Canada, an OIE Reference Laboratory on avian influenza. Par ailleurs, avec le soutien financier de Global Affairs Canada (GAC), des équipements de protection individuelle, tels que des respirateurs à purification d’air, ont été fournis avec d’autres équipements de diagnostic, ce qui a permis d’améliorer les installations du laboratoire. Ces équipements ont renforcé la sécurité du personnel du laboratoire et lui ont permis de mettre en œuvre des procédures de biosécurité et de sûreté biologique (bio-sûreté) lorsqu’ils travaillent avec des agents pathogènes dangereux.
Photo (c) Agence Canadienne d’Inspection des Aliments (ACIA) 2020
Aujourd’hui, l’AVL met en œuvre ces nouvelles capacités et ressources techniques pour effectuer les tests de diagnostic COVID-19. Plus de 3 000 échantillons humains ont été traités, ce qui a permis d’identifier certains des 834 cas humains positifs signalés jusqu’à présent. Les autorités sanitaires ghanéennes évaluent actuellement avec les Services vétérinaires la possibilité d’impliquer d’autres laboratoires vétérinaires à Takoradi et Tamalé dans cette initiative.
Photo (c) Agence Canadienne d’Inspection des Aliments (ACIA) 2020
Comme dans de nombreux autres pays, les laboratoires vétérinaires du Ghana sont bien préparés à soutenir la réponse de santé publique à la pandémie COVID-19 et à étendre les tests sur les humains. Reconnaissant l’importance d’une approche collaborative pour réduire l’impact de ce virus qui se propage rapidement, l’OIE a récemment publié des lignes directrices qui exposent les principales considérations relatives à l’analyse d’échantillons humains pour COVID-19 dans les laboratoires vétérinaires.
L’accès aux lignes directrices de l’OIE sur le soutien des laboratoires vétérinaires à la réponse de santé publique pour COVID-19 est disponible en Anglais, Arabe, Espagnol, Français et Russe.