G-20 : la Directrice générale plaide en faveur de la santé et du bien-être animal lors du sommet de Cape Town

Dans son allocution, la Directrice générale de l’OMSA a appelé le G20 à intégrer la santé animale dans les stratégies relatives au climat, à la sécurité alimentaire et à la santé, à investir dans les Services Vétérinaires en tant que première ligne de prévention et à transformer l’approche « OneHealth » (Une Seule Santé) de concept en action :

1. Intégrer explicitement la santé animale dans les stratégies nationales sanitaires, de sécurité alimentaire et de résilience climatique, en veillant à ce que les Services Vétérinaires soient pleinement habilités et financés.
2. Combler le déficit de financement des Services Vétérinaires en augmentant les investissements nationaux et en débloquant des financements internationaux.
3. Mettre pleinement en œuvre les stratégies mondiales sur l’influenza aviaire et la peste des petits ruminants, en soutenant les efforts coordonnés en matière de surveillance, de vaccination et de transformation de la chaîne de valeur.
4. Rendre opérationnel l’approche « Une Seule Santé » en créant des mécanismes conjoints de gouvernance, de planification et de financement entre les secteurs de l’agriculture, de la santé et de l’environnement.
5. Investir dans l’innovation, notamment dans les vaccins, les outils de diagnostic, la surveillance numérique et l’intelligence artificielle, afin de renforcer l’alerte précoce et la riposte rapide.

« La santé animale n’est pas seulement une préoccupation vétérinaire. C’est un impératif politique, économique et social. Elle est essentielle à la résilience des systèmes alimentaires, à la santé des écosystèmes, à la stabilité des économies rurales et à la sécurité de la santé publique mondiale. Si nous négligeons la santé animale aujourd’hui, nous risquons de payer un prix bien plus élevé demain en termes de pertes économiques, d’insécurité alimentaire, de pandémies zoonotiques et de dégradation de l’environnement », a-t-elle ajouté.

La Déclaration finale (en Anglais) qui fut adopté lors de ce Sommet precise – entre autres – que les Ministres chargés de l’agriculture du G-20:

• … reconnaissons l’importance d’une bonne santé animale et végétale pour un secteur agricole durable et résilient. Nous (ils) reconnaissons que les épidémies de ravageurs et de maladies, qui peuvent se propager facilement en raison de la nature mondiale des chaînes d’approvisionnement alimentaire, constituent un danger croissant pour la sécurité alimentaire mondiale. Nous (ils) soutenons le renforcement des efforts multilatéraux et de la coopération internationale en matière de protocoles de biosécurité et d’actions contre la résistance aux antimicrobiens et la prévention et le contrôle des épidémies de ravageurs et de maladies.
• … reconnaissons l’importance d’une approche « One Health » guidée par le Plan d’action conjoint Une Seule Santé de la Quadripartite (Joint Plan of Action ou JPA).

L’Afrique du Sud joue un rôle de premier plan au sein de l’OMSA grâce à ses contributions scientifiques, techniques et institutionnelles, qu’il s’agisse d’accueillir deux Centres collaborateurs de l’OMSA et plusieurs Laboratoires de référence à l’Institut de Recherche Vétérinaire d’Onderstepoort et à l’Université de Pretoria, ou de soutenir des initiatives régionales telles que le Réseau de laboratoires de santé des animaux aquatiques et des programmes One Health plus larges. Ces capacités constituent un atout non seulement pour le pays, mais aussi pour l’ensemble de la communauté mondiale Une Seule Santé