Les pays membres d’Afrique de l’Est bénéficient d’un soutien dans la lutte contre la rage par différents moyens:
À la suite d’un projet pilote à petite échelle mené dans certains comtés du Kenya (entre 2015 et 2019), le gouvernement du Kenya a bénéficié en 2020 d’un soutien financier et technique pour rédiger un plan d’action national visant à étendre les opérations à l’ensemble du Kenya et à respecter l’échéance de 2030 pour l’élimination de la rage chez l’homme, qui sera soumis à la Commission Européenne pour un cofinancement (terminé) ;
Cinq pays d’Afrique de l’Est ont bénéficié d’un soutien financier et technique pour rédiger (avec l’aide d’un consultant dédié) puis approuver des plans stratégiques nationaux pour l’élimination de la rage, définissant la marche à suivre pour lutter contre la rage chez les chiens (vaccination principalement) et les humains (prophylaxie post-exposition principalement). Ces pays sont le Burundi (en cours), l’Érythrée (terminé), l’Ouganda (en cours), le Rwanda (terminé) et le Soudan (actuellement suspendue);
Une fois qu’un plan stratégique national est en place, décrivant l’approche vers l’élimination, y compris la vaccination de masse des chiens, les pays de la région peuvent accéder aux vaccins pour chiens à partir de la Banque de vaccins antirabiques de l’OMSA. L’État d’Érythrée a déjà bénéficié de telles livraisons (75 000 doses en 2021) ;
Une fois qu’un plan stratégique national est en place et validé, les pays peuvent demander le soutien de l’OMSA pour une partie de la mise en œuvre de ces plans, par exemple pour améliorer le diagnostic en laboratoire, rendre la chaîne du froid plus robuste ou apprendre les techniques de recensement des chiens ;