La fièvre de la vallée du Rift, qui porte le nom de la vallée du Rift au Kenya, est une autre maladie véritablement africaine, qui s’est maintenant propagée dans l’Océan Indien et dans certaines parties du Moyen-Orient et de la Péninsule Arabique. Il s’agit d’une maladie des moutons (principalement), qui se manifeste par des vagues d’avortements chez les brebis.
La principale préoccupation concernant la fièvre de la vallée du Rift est qu’il s’agit d’une zoonose mortelle, qui peut infecter les éleveurs, les ouvriers agricoles, les employés d’abattoirs et d’autres professionnels de la santé animale (personnel vétérinaire) par le contact avec des sécrétions et excrétions infectées provenant de brebis.
Les épidémies survenues au Kenya et en Tanzanie en 2006, et en Somalie en 2007 ont fait des centaines de victimes. Plus récemment, en 2009 et 2010, la République d’Afrique du Sud a signalé à l’OMSA près de 500 foyers de FVR et a subi 18 pertes humaines, dont une jeune femme vétérinaire. En 2010, un foyer sans précédent de FVR a été signalé en Mauritanie, causant des pertes humaines et tuant du bétail.
Carte: Prédictions des anomalies de précipitations (mm/jour) pour aout 2020 ( NMME, FAO/ICPALD, mai 2020)
Figure: Nombre annuel de notifications immédiates (ligne verte) et nombre de foyers (barres bleues) signalés à l’OMSA entre 2005 et 2020 (WAHIS, mai 2020)
En Afrique de l’ouest, des épidémies plus nombreuses, bien que d’ampleur relativement réduite, ont été observées en Mauritanie (2013, 2015), au Sénégal (2013), au Niger (2016) et au Mali (2017).
En Afrique orientale, après une période inter-épizootique de quelque 8 ans (2011 – 2017), des foyers ont de nouveau été signalés à partir de 2018, des notifications immédiates ayant été soumises par le Kenya, l’Ouganda, le Rwanda, le Soudan du Sud et le Soudan, en plus de l’Afrique du Sud et du Tchad (et dernièrement – janvier 2020 – la Libye).
Le réchauffement climatique et susceptible d’entraîner une modification, voire un élargissement, de l’aire de répartition des principaux vecteurs de la maladie, les moustiques Culex et Aedes, qui ont déjà prouvé leur capacité à survivre dans des pays jusqu’alors non touchés, comme le Portugal, l’Espagne et l’Italie. Cette menace pour le monde développé a déclenché une accélération de la recherche en matière de prévention et de lutte contre la FVR. Plusieurs vaccins destinés aux animaux sont disponibles mais ne sont pas utilisés à grande échelle car les foyers de FVR ont tendance à être imprévisibles (mais souvent liés à des inondations) et suivent un cycle d’environ dix ans. Cette caractéristique épidémiologique rend également la création de banques de vaccins peu rentable, du moins avec la gamme actuelle de vaccins. En outre, peu de tests suffisamment sensibles sont disponibles pour usage sur terrain.
Photo ci-dessus (c) S. Glinski (FAO). Photo du haut (c) S. Maina (FAO)
Laboratoire de Référence OMSA
Dr Baratang Alison Lubisi
Onderstepoort Veterinary Research
Agricultural Research Council
Private Bag X05
Onderstepoort 0110
AFRIQUE DU SUD
Tel: +27-12 529 91 17
Email: [email protected]
Centre de référence de la FAO pour l’assistance technique en matière de contrôle de la qualité des vaccins vétérinaires
Centre collaborateur de l’OMSA pour le contrôle de la qualité des vaccins vétérinaires
Dr Nick Nwankpa
Pan African Veterinary Vaccines Centre (PANVAC)
African Union
P.o.box 1746, Debre Zeit,
ETHIOPIA
Tel: +251 – 11 4338001
Email: [email protected]
Email: [email protected]
Centres de Référence FAO pour les vecteurs et les maladies à transmission vectorielle en Afrique
Dr Sikhumbuzo Mbizeni
Onderstepoort Veterinary Research
Agricultural Research Council
Private Bag X05
Onderstepoort 0110
AFRIQUE DU SUD
Tel: +27-12 529 91 06
Email: [email protected] et [email protected]
Dre. Segenet Kelemu
International Centre of Insect Physiology and Ecology (icipe)
Duduville Campus, Off Thika Road,
Kasarani
P.o.box 30772-00100, Nairobi,
KENYA
Tel: +254 20 863 2000
Tel : +254 733 634 366
Email: [email protected] et [email protected]
[EN ATTENTE]
Centre International de Recherche-Développement sur l’Elevage en zone Subhumide (CIRDES)
N°559, rue 5-31 av. du Gouverneur Louveau
Bobo-Dioulasso
BURKINA FASO
Tel: +226 20 97 20 53
Tel: +226 20 97 26 38
Email: [email protected]